Acteurs du transport aérien et pouvoirs publics ont ouvert six mois de discussions pour tenter de lever les handicaps d'un secteur en perte de vitesse en France dans un ciel où la concurrence mondiale fait rage.
Signe de "l'urgence" de la situation, la ministre chargée des Transports, Élisabeth Borne, a annoncé mardi 20 mars en ouverture des Assises du transport aérien une baisse du montant de la majoration de la taxe d'aéroport sur l'ensemble des aéroports de près de 30 %, soit 0,90 euro au lieu de 1,25 euro par passager.
Lors de son discours d'ouverture, elle a également promis une réduction des tarifs de la taxe d'aéroport applicables sur une dizaine de grands aéroports français. Ce geste représentera "50 millions d'euros de taxes en moins pour les compagnies aériennes sur une année", a-t-elle dit. Il viendra réduire directement le prix les billets d'avion pour les vols au départ du territoire français, selon le ministère.
Les compagnies aériennes françaises tirent la sonnette d'alarme depuis des années sur le problème du poids des charges, notamment en taxes et redevances, qui entravent leur compétitivité. Elles doivent affronter le déferlement des low-cost, des compagnies du Golfe fonctionnant avec des coûts plus faibles, mais aussi de compagnies européennes voisines comme Lufthansa qui bénéficient, selon elles, d'un environnement fiscal et social plus favorable.
Des compagnies "fragiles"
La hausse des "redevances et des taxes, leur transparence, est cruciale. Car les compagnies aériennes sont fragiles", a estimé Élisabeth Borne. Pourtant le transport aérien ne s'est jamais si bien porté, avec une croissance exponentielle du trafic. En 2017, 150 millions de passagers ont été recensés au départ et à l'arrivée des 120 aéroports métropolitains, soit un doublement en vingt ans.
Mais cette croissance "profite moins aux acteurs français qu'à leurs concurrents, 42 % des passagers en France voyagent sur des compagnies françaises, contre 63 % il y a vingt ans", selon des chiffres diffusés au cours des assises. En huit ans, la France est passée du 5 au 8e rang mondial en termes de revenu par passager kilomètre (RPK) et seulement 10 % de la croissance du trafic aérien est captée par des compagnies françaises.
"On a besoin d'être moins handicapés. Il faut passer de la prise de conscience à l'action", a commenté le PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac. "Il est important que les assises créent la dynamique qui va permettre de convaincre le Premier ministre (Édouard Philippe) et le président (Emmanuel Macron) que c'est un secteur à qui il faut donner un environnement qui soit comparable à celui des autres pays européens", a-t-il ajouté, citant l'Allemagne.
Lors de son discours d'ouverture, elle a également promis une réduction des tarifs de la taxe d'aéroport applicables sur une dizaine de grands aéroports français. Ce geste représentera "50 millions d'euros de taxes en moins pour les compagnies aériennes sur une année", a-t-elle dit. Il viendra réduire directement le prix les billets d'avion pour les vols au départ du territoire français, selon le ministère.
Les compagnies aériennes françaises tirent la sonnette d'alarme depuis des années sur le problème du poids des charges, notamment en taxes et redevances, qui entravent leur compétitivité. Elles doivent affronter le déferlement des low-cost, des compagnies du Golfe fonctionnant avec des coûts plus faibles, mais aussi de compagnies européennes voisines comme Lufthansa qui bénéficient, selon elles, d'un environnement fiscal et social plus favorable.
Des compagnies "fragiles"
La hausse des "redevances et des taxes, leur transparence, est cruciale. Car les compagnies aériennes sont fragiles", a estimé Élisabeth Borne. Pourtant le transport aérien ne s'est jamais si bien porté, avec une croissance exponentielle du trafic. En 2017, 150 millions de passagers ont été recensés au départ et à l'arrivée des 120 aéroports métropolitains, soit un doublement en vingt ans.
Mais cette croissance "profite moins aux acteurs français qu'à leurs concurrents, 42 % des passagers en France voyagent sur des compagnies françaises, contre 63 % il y a vingt ans", selon des chiffres diffusés au cours des assises. En huit ans, la France est passée du 5 au 8e rang mondial en termes de revenu par passager kilomètre (RPK) et seulement 10 % de la croissance du trafic aérien est captée par des compagnies françaises.
"On a besoin d'être moins handicapés. Il faut passer de la prise de conscience à l'action", a commenté le PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac. "Il est important que les assises créent la dynamique qui va permettre de convaincre le Premier ministre (Édouard Philippe) et le président (Emmanuel Macron) que c'est un secteur à qui il faut donner un environnement qui soit comparable à celui des autres pays européens", a-t-il ajouté, citant l'Allemagne.