La première compagnie aérienne japonaise, ANA, a nettement relevé ses prévisions pour son exercice 2022-2023 qui s'achèvera fin mars, grâce à la réouverture des frontières nippones au tourisme international et des gains de change.
ANA Holdings a souligné le 7 novembre "l'accélération de la reprise de la demande pour le trafic passagers à l'international" depuis la réouverture des frontières japonaises au tourisme. Les mesures de restriction allégées depuis juin ont en effet été totalement levées le 11 octobre.
La compagnie, qui avait enregistré entre avril et juin son premier bénéfice net depuis le début de la pandémie, s'attend désormais à un bénéfice net annuel de 40 milliards de yens (272 millions d'euros), soit près du double de sa prévision précédente, grâce à des gains attendus sur la vente d'appareils et sur les taux de change. ANA avait subi en 2021-2022 une perte nette de 143,6 milliards de yens, et une perte record équivalente à 3 milliards d'euros en 2020-2021 à cause de la pandémie.
Malgré des coûts attendus en augmentation, notamment avec la hausse des prix du carburant, le transporteur a également relevé sa prévision de bénéfice opérationnel annuel à 65 milliards de yens (442 millions d'euros), contre 50 milliards de yens précédemment, après une perte d'exploitation de 173,1 milliards de yens un an plus tôt.
Les ventes décollent
ANA table par ailleurs sur un bond de 67 % de ses ventes sur un an, à 1.700 milliards de yens (contre un objectif précédent de 1.660 milliards de yens). Sur son deuxième trimestre (juillet-septembre), le groupe a vu ses résultats bondir grâce à un chiffre d'affaires de son activité de transport de passagers à l'international plus que quintuplé sur un an, et doublé pour les vols intérieurs.
Il a ainsi réalisé un bénéfice net de 18,5 milliards de yens, contre une perte nette de 47,6 milliards de yens un an plus tôt, et un bénéfice opérationnel de 32,7 milliards de yens (après une perte de 51,4 milliards de yens l'an passé à la même période).
Ses ventes ont pratiquement doublé sur un an à 440,2 milliards de yens (3 milliards d'euros).
La compagnie, qui avait enregistré entre avril et juin son premier bénéfice net depuis le début de la pandémie, s'attend désormais à un bénéfice net annuel de 40 milliards de yens (272 millions d'euros), soit près du double de sa prévision précédente, grâce à des gains attendus sur la vente d'appareils et sur les taux de change. ANA avait subi en 2021-2022 une perte nette de 143,6 milliards de yens, et une perte record équivalente à 3 milliards d'euros en 2020-2021 à cause de la pandémie.
Malgré des coûts attendus en augmentation, notamment avec la hausse des prix du carburant, le transporteur a également relevé sa prévision de bénéfice opérationnel annuel à 65 milliards de yens (442 millions d'euros), contre 50 milliards de yens précédemment, après une perte d'exploitation de 173,1 milliards de yens un an plus tôt.
Les ventes décollent
ANA table par ailleurs sur un bond de 67 % de ses ventes sur un an, à 1.700 milliards de yens (contre un objectif précédent de 1.660 milliards de yens). Sur son deuxième trimestre (juillet-septembre), le groupe a vu ses résultats bondir grâce à un chiffre d'affaires de son activité de transport de passagers à l'international plus que quintuplé sur un an, et doublé pour les vols intérieurs.
Il a ainsi réalisé un bénéfice net de 18,5 milliards de yens, contre une perte nette de 47,6 milliards de yens un an plus tôt, et un bénéfice opérationnel de 32,7 milliards de yens (après une perte de 51,4 milliards de yens l'an passé à la même période).
Ses ventes ont pratiquement doublé sur un an à 440,2 milliards de yens (3 milliards d'euros).