Airbus va relancer son projet de modernisation d'une des lignes d'assemblage située à Toulouse afin de pouvoir y construire des A321 et répondre au succès commercial de ce monocouloir "à la faveur d'une reprise du marché qui se dessine".
Annoncée en janvier 2020, la modernisation d'une des lignes d'assemblage située à Toulouse avait été mis en pause quelques mois plus tard sous l'effet de la pandémie de Covid-19. En provoquant l'effondrement du trafic aérien, la crise a conduit Airbus à réduire de 40 % ses cadences de production d'avions. "Ce projet est aujourd'hui relancé à la faveur d'une reprise du marché qui se dessine et d'un retour potentiel aux cadences de production d'avant-crise prévu entre 2023 et 2025 pour les avions monocouloirs", explique l'avionneur.
Airbus produit actuellement 40 avions de la famille A320 (A319, A320 et A321) par mois alors qu'il s'apprêtait à passer à 63 mensuels avant-crise. Il compte en produire 43 par mois au troisième trimestre et 45 au quatrième. Cette ligne d'assemblage final (FAL), "modernisée et numérisée", en remplacera une qui ne pouvait construire que des A320. Or l'A321, avec 2.963 appareils en commande fin avril, représente dorénavant près de la moitié du carnet de commandes pour les monocouloirs de l'avionneur.
Une "flexibilité accrue"
L'appareil n'est assemblé qu'à Hambourg (Allemagne) et Mobile (États-Unis) à l'heure actuelle. "Cette flexibilité accrue pour la production de l'A321 soutiendra également l'entrée en service de l'A321 XLR depuis Hambourg à partir de 2023", explique Airbus. Lancée en 2019, cette nouvelle version à "très long rayon d'action", permettra d'assurer à partir de 2023 des vols de dix heures avec jusqu'à 244 passagers à bord et permettra d'exploiter avec un monocouloir des liaisons qui jusqu'ici ne pouvaient l'être que par des gros porteurs long-courriers.
La nouvelle ligne où pourront être assemblés A320 et A321, devrait être opérationnelle "fin 2022" et sera installée dans l'ancien site Lagardère où la construction du dernier A380 s'est achevée en mars. Le groupe dispose de huit lignes d'assemblage pour les avions de la famille A320 : deux à Toulouse, quatre à Hambourg, une à Mobile et une à Tianjin (Chine).
"C'est une belle satisfaction", s'est réjoui le député LREM de Haute-Garonne Mickaël Nogal qui se dit sur Twitter "très heureux de ce dénouement après la mobilisation de tous les acteurs locaux et du gouvernement depuis juillet 2020" en faveur de la reprise du projet.
Airbus produit actuellement 40 avions de la famille A320 (A319, A320 et A321) par mois alors qu'il s'apprêtait à passer à 63 mensuels avant-crise. Il compte en produire 43 par mois au troisième trimestre et 45 au quatrième. Cette ligne d'assemblage final (FAL), "modernisée et numérisée", en remplacera une qui ne pouvait construire que des A320. Or l'A321, avec 2.963 appareils en commande fin avril, représente dorénavant près de la moitié du carnet de commandes pour les monocouloirs de l'avionneur.
Une "flexibilité accrue"
L'appareil n'est assemblé qu'à Hambourg (Allemagne) et Mobile (États-Unis) à l'heure actuelle. "Cette flexibilité accrue pour la production de l'A321 soutiendra également l'entrée en service de l'A321 XLR depuis Hambourg à partir de 2023", explique Airbus. Lancée en 2019, cette nouvelle version à "très long rayon d'action", permettra d'assurer à partir de 2023 des vols de dix heures avec jusqu'à 244 passagers à bord et permettra d'exploiter avec un monocouloir des liaisons qui jusqu'ici ne pouvaient l'être que par des gros porteurs long-courriers.
La nouvelle ligne où pourront être assemblés A320 et A321, devrait être opérationnelle "fin 2022" et sera installée dans l'ancien site Lagardère où la construction du dernier A380 s'est achevée en mars. Le groupe dispose de huit lignes d'assemblage pour les avions de la famille A320 : deux à Toulouse, quatre à Hambourg, une à Mobile et une à Tianjin (Chine).
"C'est une belle satisfaction", s'est réjoui le député LREM de Haute-Garonne Mickaël Nogal qui se dit sur Twitter "très heureux de ce dénouement après la mobilisation de tous les acteurs locaux et du gouvernement depuis juillet 2020" en faveur de la reprise du projet.