Airbus, Air Liquide et Groupe ADP ont entrepris un partenariat avec pour objectif le développement de nouveaux avions à hydrogène et des infrastructures nécessaires pour les approvisionner.
Un protocole d'accord pour préparer l'arrivée de l'hydrogène dans les aéroports en 2035 a été signé par Air Liquide, Airbus et le Groupe ADP dans le cadre du développement de nouveaux avions zéro émission. Ce partenariat porte sur la réalisation d'études d'ingénierie en vue de créer les infrastructures nécessaires pour accueillir les nouveaux avions, notamment pour les approvisionner en hydrogène liquide.
Les groupes partenaires "entendent combiner leurs expertises respectives pour accompagner la décarbonation du transport aérien et définir les besoins concrets et les opportunités qu'apporte l'hydrogène au secteur aéronautique" avec pour objectif de "contribuer à l’émergence d’une filière française innovante et stratégique pour une aviation mondiale décarbonée". Dans un premier temps, une étude portant sur un panel représentatif d’une trentaine d’aéroports dans le monde "permettra de déterminer les différentes configurations du développement et de l’approvisionnement en hydrogène liquide".
"Un avion zéro émission d’ici 2035"
Des scénarios et des plans détaillés seront ensuite élaborés pour les deux principaux aéroports parisiens, Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly, afin de "définir les infrastructures requises, le dimensionnement et l'implantation, lesquels devront prendre en compte l’ensemble des contraintes liées d’une part aux normes de sécurité industrielle et d’autre part à celles de l’aéronautique". Ce partenariat "est une étape importante et nécessaire pour préparer la mise en service d’un avion zéro émission d’ici 2035", résume Antoine Bouvier, directeur de la stratégie d’Airbus.
Fin mai 2021, onze projets visant à développer une filière hydrogène aéroportuaire en Île-de-France, allant de son stockage à l'avitaillement de futurs avions "zéro émission", avaient été retenus à l'issue d'un appel à manifestation d'intérêt, avec pour objectif de "premières expérimentations sur site dès 2023". L'État français a annoncé en juin 2020 qu'il allait consacrer 1,5 milliard d'euros d'ici à 2022 pour "parvenir à un avion neutre en carbone en 2035".
Les groupes partenaires "entendent combiner leurs expertises respectives pour accompagner la décarbonation du transport aérien et définir les besoins concrets et les opportunités qu'apporte l'hydrogène au secteur aéronautique" avec pour objectif de "contribuer à l’émergence d’une filière française innovante et stratégique pour une aviation mondiale décarbonée". Dans un premier temps, une étude portant sur un panel représentatif d’une trentaine d’aéroports dans le monde "permettra de déterminer les différentes configurations du développement et de l’approvisionnement en hydrogène liquide".
"Un avion zéro émission d’ici 2035"
Des scénarios et des plans détaillés seront ensuite élaborés pour les deux principaux aéroports parisiens, Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly, afin de "définir les infrastructures requises, le dimensionnement et l'implantation, lesquels devront prendre en compte l’ensemble des contraintes liées d’une part aux normes de sécurité industrielle et d’autre part à celles de l’aéronautique". Ce partenariat "est une étape importante et nécessaire pour préparer la mise en service d’un avion zéro émission d’ici 2035", résume Antoine Bouvier, directeur de la stratégie d’Airbus.
Fin mai 2021, onze projets visant à développer une filière hydrogène aéroportuaire en Île-de-France, allant de son stockage à l'avitaillement de futurs avions "zéro émission", avaient été retenus à l'issue d'un appel à manifestation d'intérêt, avec pour objectif de "premières expérimentations sur site dès 2023". L'État français a annoncé en juin 2020 qu'il allait consacrer 1,5 milliard d'euros d'ici à 2022 pour "parvenir à un avion neutre en carbone en 2035".