Avec 55 pilotes dont dix recrutés depuis 2019, la station de la Seine basée à Rouen est la plus importante de France. Elle a récemment pris possession de sa nouvelle base opérationnelle au Havre.
Le pilotage de la Seine, dont le siège est à Rouen, opère depuis le Havre où il a pris possession en début d’année de sa nouvelle base opérationnelle. “Une bonne opération” se contente de répondre François Cadoret, président de la station, à la question sur le montant de l’investissement.
Située chaussée de l’amiral Durand-Viel, au voisinage immédiat de son homologue havraise, celle-ci rassemble les bureaux et espaces “hôteliers” nécessaires au service et permet de travailler “en toute sérénité”. Elle abrite le parc de cinq vedettes de haute mer “aux noms d’oiseaux” dont dispose la station.
“Nous recevrons début 2023 notre nouvelle unité de 14,50 mètres en cours de construction au Chantier Bernard à Lorient”, indique François Cadoret. Pourvue d’IPS sous la coque, elle participera à la baisse recherchée de l’empreinte carbone. La station a aussi commandé une vedette de 8,50 mètres qui lui sera livrée avril prochain pour être mise en œuvre à Villequier.
Un parcours de 72 milles
En mai dernier, succédant à Laurent Letty, François Cadoret était porté par ses pairs à la présidence tournante du pilotage de la Seine pour trois ans. Originaire de Saint-Malo, François Cadoret est entré dans la maison en 2003. Cet ancien élève de l’Hydro de Nantes a effectué sa carrière d’officier de la marine marchande au long cours chez Louis-Dreyfus, puis sur les liaisons transmanche de Brittany Ferries.
La station de pilotage de la Seine intervient en permanence dans l’accompagnement des navires entre la pleine mer (rade de la Carrosse) et le pont Guillaume-le-Conquérant, au cœur de Rouen, où le port a ses racines. Six heures de navigation sur un itinéraire stratégique de 72 milles (133 km) au fil du chenal de la Seine, dont les capacités nautiques ont atteint leur limite physique.
De quoi continuer à accueillir une part importante de la flotte mondiale sur un parcours scindé en deux sections – amont et aval – dont le pivot est à Villequier où s’effectue la relève des pilotes. “Cette amélioration du chenal se traduit par une fréquence accrue d’unités de 225 mètres de longueur au lieu de 180 mètres dans le trafic des grains particulièrement actif à Rouen”, note le président du pilotage de la Seine.
Dix mille opérations par an
En 2021, l’entreprise coopérative qui réunit 30 marins et emploie 16 salariés a assuré quelque 9.000 opérations depuis et vers les 33 terminaux maritimes qui jalonnent le territoire linéaire du port de Rouen. Et 800 dans les ports régionaux de Dieppe et de Caen-Ouistreham (Ports de Normandie) et départemental de Honfleur (croisières fluviales) dans lesquels ses pilotes assurent le service.
Pour compenser les départs en retraite, la Station va recruter 2 ou 3 pilotes à court terme. Un concours administratif aura lieu en mars prochain afin de pourvoir un poste. Les candidatures ne manquent pas. Il faut ensuite cinq ans de formation pour pouvoir conduire les plus grands navires.
Située chaussée de l’amiral Durand-Viel, au voisinage immédiat de son homologue havraise, celle-ci rassemble les bureaux et espaces “hôteliers” nécessaires au service et permet de travailler “en toute sérénité”. Elle abrite le parc de cinq vedettes de haute mer “aux noms d’oiseaux” dont dispose la station.
“Nous recevrons début 2023 notre nouvelle unité de 14,50 mètres en cours de construction au Chantier Bernard à Lorient”, indique François Cadoret. Pourvue d’IPS sous la coque, elle participera à la baisse recherchée de l’empreinte carbone. La station a aussi commandé une vedette de 8,50 mètres qui lui sera livrée avril prochain pour être mise en œuvre à Villequier.
Un parcours de 72 milles
En mai dernier, succédant à Laurent Letty, François Cadoret était porté par ses pairs à la présidence tournante du pilotage de la Seine pour trois ans. Originaire de Saint-Malo, François Cadoret est entré dans la maison en 2003. Cet ancien élève de l’Hydro de Nantes a effectué sa carrière d’officier de la marine marchande au long cours chez Louis-Dreyfus, puis sur les liaisons transmanche de Brittany Ferries.
La station de pilotage de la Seine intervient en permanence dans l’accompagnement des navires entre la pleine mer (rade de la Carrosse) et le pont Guillaume-le-Conquérant, au cœur de Rouen, où le port a ses racines. Six heures de navigation sur un itinéraire stratégique de 72 milles (133 km) au fil du chenal de la Seine, dont les capacités nautiques ont atteint leur limite physique.
De quoi continuer à accueillir une part importante de la flotte mondiale sur un parcours scindé en deux sections – amont et aval – dont le pivot est à Villequier où s’effectue la relève des pilotes. “Cette amélioration du chenal se traduit par une fréquence accrue d’unités de 225 mètres de longueur au lieu de 180 mètres dans le trafic des grains particulièrement actif à Rouen”, note le président du pilotage de la Seine.
Dix mille opérations par an
En 2021, l’entreprise coopérative qui réunit 30 marins et emploie 16 salariés a assuré quelque 9.000 opérations depuis et vers les 33 terminaux maritimes qui jalonnent le territoire linéaire du port de Rouen. Et 800 dans les ports régionaux de Dieppe et de Caen-Ouistreham (Ports de Normandie) et départemental de Honfleur (croisières fluviales) dans lesquels ses pilotes assurent le service.
Pour compenser les départs en retraite, la Station va recruter 2 ou 3 pilotes à court terme. Un concours administratif aura lieu en mars prochain afin de pourvoir un poste. Les candidatures ne manquent pas. Il faut ensuite cinq ans de formation pour pouvoir conduire les plus grands navires.