La société de transport Towt a commandé au chantier naval Piriou de Concarneau la réalisation d'un premier voilier cargo pouvant acheminer jusqu’à 20.000 tonnes de marchandises par an. Livraison prévue à l'été 2023.
Le contrat est signé, ont annoncé de concert le 12 janvier Transoceanic Wind Transport (Towt) et Piriou. Le constructeur naval basé à Concarneau (Finistère) a été retenu parmi six chantiers européens présélectionnés dans l’appel d’offres lancé par Towt en 2019 pour les études et la construction d’un premier cargo à voiles. Long de 81 mètres et doté de 2.500 m² de voiles répartis sur deux mâts, le navire de commerce aura une capacité d’emport de marchandises de 1.100 tonnes en vrac sur palettes, ainsi que 135 barriques de 225 litres de vins et spiritueux.
Dès 2023, la goélette – qui battra pavillon français avec un effectif de sept à huit marins – pourra naviguer sur différentes routes, partant du Havre vers l’Amérique du Nord et du Sud, l’Amérique centrale, l’Afrique de l’Ouest et les Antilles, ou encore vers la Chine et l’Asie du Sud-Est via Panama et Suez. "Avec une vitesse moyenne de 10,5 nœuds, elle permettra des traversées transatlantiques de 14 jours". Et ce "sans surcoût par rapport aux prix du marché du transport classique", assure Towt, qui a déjà convaincu le chocolatier Cémoi, le distributeur de café vert Belco ou encore Martell Mumm Perrier-Jouët, du groupe Pernod Ricard.
"Nous entrons dans le concret, avec un véritable changement d’échelle", se réjouit Guillaume Le Grand, cofondateur de l'armement finistérien basé à Douarnenez. Après avoir acheminé à la voile depuis dix ans quelque 2.000 tonnes de marchandises – spiritueux, cafés, cacaos – en affrétant de vieux gréements "anachroniques", la compagnie qui se développe au Havre et a affiché en 2021 un chiffre d’affaires de plus d'un million d’euros passe à la vitesse supérieure avec cette commande.
Avec pour toile de fond les Assises de l’économie de la mer et le Fontenoy du maritime, son président rappelle que ce navire propulsé à la voile 95 % du temps permettra de "réduire de plus de 90 % les émissions de CO2, réduisant les émissions de 20 grammes par tonne transportée par kilomètre. Chaque voilier-cargo économise ainsi 3.000 tonnes de CO2 par an".
Stéphane Burgaud, directeur des ventes des chantiers Piriou, annonce cinq mois d’études, pour une construction de la coque en acier en mai ou juin à Giurgiu, en Roumanie, dans le chantier naval ATG, repris par Piriou en décembre dernier. L'armement est prévu fin 2022-début 2023 à Concarneau. "Nous pensons en flotte", précise Guillaume Le Grand, qui ne dévoile pas le montant de cet investissement mais évalue à huit ans son amortissement. Ce navire devrait ainsi être le premier d’une série de "quatre au minimum", d’ici 2026.
Dès 2023, la goélette – qui battra pavillon français avec un effectif de sept à huit marins – pourra naviguer sur différentes routes, partant du Havre vers l’Amérique du Nord et du Sud, l’Amérique centrale, l’Afrique de l’Ouest et les Antilles, ou encore vers la Chine et l’Asie du Sud-Est via Panama et Suez. "Avec une vitesse moyenne de 10,5 nœuds, elle permettra des traversées transatlantiques de 14 jours". Et ce "sans surcoût par rapport aux prix du marché du transport classique", assure Towt, qui a déjà convaincu le chocolatier Cémoi, le distributeur de café vert Belco ou encore Martell Mumm Perrier-Jouët, du groupe Pernod Ricard.
"Nous entrons dans le concret, avec un véritable changement d’échelle", se réjouit Guillaume Le Grand, cofondateur de l'armement finistérien basé à Douarnenez. Après avoir acheminé à la voile depuis dix ans quelque 2.000 tonnes de marchandises – spiritueux, cafés, cacaos – en affrétant de vieux gréements "anachroniques", la compagnie qui se développe au Havre et a affiché en 2021 un chiffre d’affaires de plus d'un million d’euros passe à la vitesse supérieure avec cette commande.
Avec pour toile de fond les Assises de l’économie de la mer et le Fontenoy du maritime, son président rappelle que ce navire propulsé à la voile 95 % du temps permettra de "réduire de plus de 90 % les émissions de CO2, réduisant les émissions de 20 grammes par tonne transportée par kilomètre. Chaque voilier-cargo économise ainsi 3.000 tonnes de CO2 par an".
Stéphane Burgaud, directeur des ventes des chantiers Piriou, annonce cinq mois d’études, pour une construction de la coque en acier en mai ou juin à Giurgiu, en Roumanie, dans le chantier naval ATG, repris par Piriou en décembre dernier. L'armement est prévu fin 2022-début 2023 à Concarneau. "Nous pensons en flotte", précise Guillaume Le Grand, qui ne dévoile pas le montant de cet investissement mais évalue à huit ans son amortissement. Ce navire devrait ainsi être le premier d’une série de "quatre au minimum", d’ici 2026.
