L’armateur français Neoline a annoncé la construction de son premier roulier à voiles qui sera livré mi-2025 et permettra, selon lui, de réduire son empreinte carbone de 80 %.
Construit par le chantier naval turc RMK Marine, long de 136 mètres et doté d’un gréement solide fourni par les Chantiers de l’Atlantique (Solid Sail), le navire de charge "Neoliner", premier roulier à voiles de l’armateur français Neoline, sera mis en service sur une ligne transatlantique reliant Saint-Nazaire à Baltimore, aux États-Unis, en passant par Saint-Pierre-et-Miquelon et Halifax.
D’un budget supérieur à 60 millions d’euros, ce projet, porté par Neoline Développement, allie des financeurs privés et publics (CMA CGM, Corsica Ferries, Louis Hardy SAS, Ademe Investissement, région Pays-de-la-Loire, Banque des territoires...).
Doté de deux mâts en carbone rabattables de 76 mètres de haut, ce navire sera principalement propulsé par 3.000 mètres carrés de surface de voilure. Il transportera des marchandises aussi variées que des engins agricoles ou de chantier (Manitou), du cognac (Jas Hennessy&Co), des bateaux (Beneteau), des voitures (Renault) ou des produits de luxe (Longchamp).
"Étape essentielle"
"Une étape majeure vient d’être franchie", s'est réjoui Jean Zanuttini, président de Neoline, rappelant que ce projet remonte à 2011.
"Il y a quinze ans, on nous prenait pour des hippies", a souligné l’ancien marin de commerce Michel Péry, président de Neoline&associés. "Aujourd’hui, la propulsion vélique est devenue un sujet raisonnable et beaucoup d’acteurs se lancent dans ces projets", a-t-il ajouté.
"Grâce à Neoline, on va pouvoir montrer qu’il y a de la place pour les navires de charge à voile, car les nouveaux carburants n’arriveront pas avant dix ou quinze ans", a souligné Laurent Castaing, PDG des Chantiers de l’Atlantique. "Nous venons de franchir une étape essentielle pour prouver la viabilité de ce modèle et travaillons déjà sur des navires à zéro émission de carbone », a précisé Vincent Seguin, président de la société d’architecture navale Mauric, dont les premières esquisses remontent à 2016.
Pour Adnan Nefesoglu, PDG du chantier naval turc RMK Marine, "nous entrons dans une nouvelle ère du transport maritime alliant la propulsion traditionnelle et les dernières technologies de pointe". Abandonnée au début du XXe siècle, la voile de travail suscite à nouveau l’intérêt du monde maritime. Le 11 janvier dernier, Orient Express, filiale du groupe hôtelier Accor, a annoncé passer commande auprès des Chantiers de l’Atlantique de deux voiliers de croisière inspirés du projet Silenseas mené par ces chantiers.
D’un budget supérieur à 60 millions d’euros, ce projet, porté par Neoline Développement, allie des financeurs privés et publics (CMA CGM, Corsica Ferries, Louis Hardy SAS, Ademe Investissement, région Pays-de-la-Loire, Banque des territoires...).
Doté de deux mâts en carbone rabattables de 76 mètres de haut, ce navire sera principalement propulsé par 3.000 mètres carrés de surface de voilure. Il transportera des marchandises aussi variées que des engins agricoles ou de chantier (Manitou), du cognac (Jas Hennessy&Co), des bateaux (Beneteau), des voitures (Renault) ou des produits de luxe (Longchamp).
"Étape essentielle"
"Une étape majeure vient d’être franchie", s'est réjoui Jean Zanuttini, président de Neoline, rappelant que ce projet remonte à 2011.
"Il y a quinze ans, on nous prenait pour des hippies", a souligné l’ancien marin de commerce Michel Péry, président de Neoline&associés. "Aujourd’hui, la propulsion vélique est devenue un sujet raisonnable et beaucoup d’acteurs se lancent dans ces projets", a-t-il ajouté.
"Grâce à Neoline, on va pouvoir montrer qu’il y a de la place pour les navires de charge à voile, car les nouveaux carburants n’arriveront pas avant dix ou quinze ans", a souligné Laurent Castaing, PDG des Chantiers de l’Atlantique. "Nous venons de franchir une étape essentielle pour prouver la viabilité de ce modèle et travaillons déjà sur des navires à zéro émission de carbone », a précisé Vincent Seguin, président de la société d’architecture navale Mauric, dont les premières esquisses remontent à 2016.
Pour Adnan Nefesoglu, PDG du chantier naval turc RMK Marine, "nous entrons dans une nouvelle ère du transport maritime alliant la propulsion traditionnelle et les dernières technologies de pointe". Abandonnée au début du XXe siècle, la voile de travail suscite à nouveau l’intérêt du monde maritime. Le 11 janvier dernier, Orient Express, filiale du groupe hôtelier Accor, a annoncé passer commande auprès des Chantiers de l’Atlantique de deux voiliers de croisière inspirés du projet Silenseas mené par ces chantiers.