Avec deux services conteneurisés directs et deux offres en transbordement, Marseille-Fos fait partie des principaux ports français métropolitains tournés vers l'Outre-mer. Au total, cinq compagnies maritimes se partagent le marché ultramarin en sortie du port phocéen.
L'offre de transport maritime du port de Marseille-Fos vers l'Outre-mer est restée stable ces derniers mois. Pour Fatiha Jauréguy, cheffe du département commercial du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), passer en revue le nombre de services est un exercice rapide. Ils sont au nombre de deux et complétés par deux autres assurés via des hubs internationaux.
Elle mentionne le service commun direct du transporteur maritime français CMA CGM et de la compagnie suisse MSC, d'une part, et, d'autre part, celui opéré par le groupe marseillais en coopération avec Marfret.
Baptisé "Nemo" par CMA CGM et "Australia Express" par le numéro un mondial du conteneur, le service proposé en sortie du terminal Méditerranée de Fos offre un départ par semaine à destination de Pointe-des-Galets et de Port Réunion en direct avec un transit-time de 17 jours. Une ligne qui propose également en transbordement la desserte des ports de Longoni, Nouméa et Papeete.
Dans les bassins Est de Marseille, Fatiha Jauréguy souligne également Med Caribbean, le service opéré en commun par CMA CGM et Marfret.
Une ligne qui assure chez Intramar un départ par semaine vers la Guadeloupe (Pointe-à-Pitre) et la Martinique (Fort-de-France). Un service direct avec un transit-time de 13 et 14 jours proposant également la desserte en transbordement de Saint-Martin, Saint-Barthélémy et Dégrad-des-Cannes. Des ports auxquels il faut ajouter en outre la Nouvelle-Calédonie et Tahiti (Nouméa et Papeete).
"Volumes de trafic en stabilité"
Enfin, toujours dans le secteur du conteneur, une offre maritime hebdomadaire en transbordement est assurée en sortie de Fos (chez Seayard) par le danois Maersk sur les ports de Pointe-des-Galets et Port Réunion, via les hubs de Tanger et Salalah à l'export et via Salalah et Algésiras à l'import.
Le consortium japonais One est l'autre transporteur maritime proposant en sortie de Fos (Seayard) la desserte de Nouméa, via Busan, et de Papeete, via le port sud-coréen également.
Forte croissance des conteneurs vides en sortie de Martinique
En matière de trafic, pour la responsable commerciale de l'établissement portuaire phocéen, le GPMM a enregistré à fin octobre 2021 en année glissante (derniers chiffres disponibles) avec les ports d'Outre-mer un volume de 36.352 EVP, contre 35.426 EVP douze mois plus tôt.
Sur ce nombre global de conteneurs, malgré une baisse de volume de 2.500 EVP, La Réunion a représenté plus de 22.360 EVP. Pour Fatiha Jauréguy, ce département de l'océan Indien continue de "sortir du lot" en termes de volume.
En revanche, Fatiha Jauréguy observe que les flux avec La Martinique sont passés de 4.650 à 7.950 EVP. Une poussée de 71 % due à "la forte croissance des retours de conteneurs vides", analyse-t-elle. La directrice commerciale constate que ce phénomène est resté particulier à La Martinique sur la période.
Pour le GPMM, le trafic généré par La Guadeloupe s'est élevé à 5.500 EVP. Quant à la Guyane, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, elles ont représenté respectivement 211, 154 et 86 EVP.
Autre constat de la directrice commerciale du port métropolitain du sud de l'Hexagone, le fort déséquilibre entre l'export et l'import pour Marseille-Fos avec l'Outre-mer. Au total, pour un trafic global de 363.000 t, les sorties se sont élevées en effet à 340.000 t.
Sur ce marché largement dominé par le conteneur, Fatiha Jauréguy observe une singularité : la forte implantation du groupage NVOCC, notamment sur La Réunion.
Pour commenter la stabilité du volume en cumul sur les dix premiers mois de 2021, elle a estimé que les ports ultramarins continuent à importer pour mieux "se préparer à la croissance du tourisme au cours de l'été".
Elle mentionne le service commun direct du transporteur maritime français CMA CGM et de la compagnie suisse MSC, d'une part, et, d'autre part, celui opéré par le groupe marseillais en coopération avec Marfret.
Baptisé "Nemo" par CMA CGM et "Australia Express" par le numéro un mondial du conteneur, le service proposé en sortie du terminal Méditerranée de Fos offre un départ par semaine à destination de Pointe-des-Galets et de Port Réunion en direct avec un transit-time de 17 jours. Une ligne qui propose également en transbordement la desserte des ports de Longoni, Nouméa et Papeete.
Dans les bassins Est de Marseille, Fatiha Jauréguy souligne également Med Caribbean, le service opéré en commun par CMA CGM et Marfret.
Une ligne qui assure chez Intramar un départ par semaine vers la Guadeloupe (Pointe-à-Pitre) et la Martinique (Fort-de-France). Un service direct avec un transit-time de 13 et 14 jours proposant également la desserte en transbordement de Saint-Martin, Saint-Barthélémy et Dégrad-des-Cannes. Des ports auxquels il faut ajouter en outre la Nouvelle-Calédonie et Tahiti (Nouméa et Papeete).
"Volumes de trafic en stabilité"
Enfin, toujours dans le secteur du conteneur, une offre maritime hebdomadaire en transbordement est assurée en sortie de Fos (chez Seayard) par le danois Maersk sur les ports de Pointe-des-Galets et Port Réunion, via les hubs de Tanger et Salalah à l'export et via Salalah et Algésiras à l'import.
Le consortium japonais One est l'autre transporteur maritime proposant en sortie de Fos (Seayard) la desserte de Nouméa, via Busan, et de Papeete, via le port sud-coréen également.
Forte croissance des conteneurs vides en sortie de Martinique
En matière de trafic, pour la responsable commerciale de l'établissement portuaire phocéen, le GPMM a enregistré à fin octobre 2021 en année glissante (derniers chiffres disponibles) avec les ports d'Outre-mer un volume de 36.352 EVP, contre 35.426 EVP douze mois plus tôt.
Sur ce nombre global de conteneurs, malgré une baisse de volume de 2.500 EVP, La Réunion a représenté plus de 22.360 EVP. Pour Fatiha Jauréguy, ce département de l'océan Indien continue de "sortir du lot" en termes de volume.
En revanche, Fatiha Jauréguy observe que les flux avec La Martinique sont passés de 4.650 à 7.950 EVP. Une poussée de 71 % due à "la forte croissance des retours de conteneurs vides", analyse-t-elle. La directrice commerciale constate que ce phénomène est resté particulier à La Martinique sur la période.
Pour le GPMM, le trafic généré par La Guadeloupe s'est élevé à 5.500 EVP. Quant à la Guyane, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, elles ont représenté respectivement 211, 154 et 86 EVP.
Autre constat de la directrice commerciale du port métropolitain du sud de l'Hexagone, le fort déséquilibre entre l'export et l'import pour Marseille-Fos avec l'Outre-mer. Au total, pour un trafic global de 363.000 t, les sorties se sont élevées en effet à 340.000 t.
Sur ce marché largement dominé par le conteneur, Fatiha Jauréguy observe une singularité : la forte implantation du groupage NVOCC, notamment sur La Réunion.
Pour commenter la stabilité du volume en cumul sur les dix premiers mois de 2021, elle a estimé que les ports ultramarins continuent à importer pour mieux "se préparer à la croissance du tourisme au cours de l'été".
