Quelques mois après avoir reçu le soutien d'Emmanuel Macron à la coalition internationale pour la transition écologique et énergétique et un mois à peine après le démarrage de la réglementation OMI 2020, les acteurs du monde du transport maritime s'affirment prêts "à relever le défi de la décarbonation progressive".
L'exposition Euromaritime, dont l'édition 2020 vient de s'achever cette semaine à Marseille, n'a jamais autant mis l'accent sur la transition énergétique. Pour Christine Cabau-Woehrel, directrice en charge des actifs du groupe CMA CGM et présidente du salon, "l'étape du GNL est déjà entamée, celle de l'hydrogène est la suivante et celle de l'assistance vélique suivra".
Lors de l'inauguration de cet événement organisé par "Le Marin" et "Ouest France", elle a affirmé que "le défi de l'OMI 2020 vient d'être relevé. À ses yeux, "le transport maritime se trouve aujourd'hui à la recherche de l'innovation continue".
"Le green deal doit signifier croissance européenne"
La députée européenne, Catherine Chabaud, d'ailleurs, regrette que l'UE n'ait pas connu un "green deal" (pacte vert). Elle affirme : "On a besoin d'une stratégie maritime globale". Pour sa part, Lamia Kerdjouj-Belkaïd, la secrétaire générale de la Feport, met en garde : "Il ne faut pas jouer en silo".
Le "green deal" est une ambition majeure. Il faut y aller de manière collective". Après avoir indiqué qu'un document sera envoyé à la Commission européenne la semaine du 10 février, elle a indiqué que "le green deal doit signifier croissance européenne". Selon elle, "on ne doit pas faire les choses les uns contre les autres".
Du côté des compagnies, Philippe-Louis Dreyfus, chez Armateurs de France, rappelle qu'il était partisan de la réduction de la vitesse des navires depuis longtemps. En matière de carburant, Jean-Marc Roué, le président de l'association armatoriale, estime qu'on s'achemine vers 10 % de la flotte au gaz. Selon lui, le GNL est un carburant de transition mais il ajoute qu'un navire au gaz peut toutefois naviguer jusqu'à vingt ou trente ans.
Accepter les coûts engendrés
Au chapitre de l'hydrogène, il affirme que les compagnies misent sur des filières d'avenir mais il met en garde contre "les taxes qui risquent de détruire les résultats des entreprises".
À court terme, Jean-Marc Roué prévoit une réduction de 40 % des émissions à la tonne transportée. Philippe Louis-Dreyfus, lui, estime qu'il faut cependant que "la clientèle puisse accepter les surcoûts" engendrés.
À la direction des Affaires maritimes, Jean-Philippe Quitot fait le distinguo entre "fixer les objectifs et fixer les moyens" en matière de transition écologique. Selon lui, tel est le cas lorsque "les ports interdisent les scrubbers à boucle ouvertes". Il estime, selon lui, que "la norme évolue, pendant que l'industrie n'évolue pas".
Lors de l'inauguration de cet événement organisé par "Le Marin" et "Ouest France", elle a affirmé que "le défi de l'OMI 2020 vient d'être relevé. À ses yeux, "le transport maritime se trouve aujourd'hui à la recherche de l'innovation continue".
"Le green deal doit signifier croissance européenne"
La députée européenne, Catherine Chabaud, d'ailleurs, regrette que l'UE n'ait pas connu un "green deal" (pacte vert). Elle affirme : "On a besoin d'une stratégie maritime globale". Pour sa part, Lamia Kerdjouj-Belkaïd, la secrétaire générale de la Feport, met en garde : "Il ne faut pas jouer en silo".
Le "green deal" est une ambition majeure. Il faut y aller de manière collective". Après avoir indiqué qu'un document sera envoyé à la Commission européenne la semaine du 10 février, elle a indiqué que "le green deal doit signifier croissance européenne". Selon elle, "on ne doit pas faire les choses les uns contre les autres".
Du côté des compagnies, Philippe-Louis Dreyfus, chez Armateurs de France, rappelle qu'il était partisan de la réduction de la vitesse des navires depuis longtemps. En matière de carburant, Jean-Marc Roué, le président de l'association armatoriale, estime qu'on s'achemine vers 10 % de la flotte au gaz. Selon lui, le GNL est un carburant de transition mais il ajoute qu'un navire au gaz peut toutefois naviguer jusqu'à vingt ou trente ans.
Accepter les coûts engendrés
Au chapitre de l'hydrogène, il affirme que les compagnies misent sur des filières d'avenir mais il met en garde contre "les taxes qui risquent de détruire les résultats des entreprises".
À court terme, Jean-Marc Roué prévoit une réduction de 40 % des émissions à la tonne transportée. Philippe Louis-Dreyfus, lui, estime qu'il faut cependant que "la clientèle puisse accepter les surcoûts" engendrés.
À la direction des Affaires maritimes, Jean-Philippe Quitot fait le distinguo entre "fixer les objectifs et fixer les moyens" en matière de transition écologique. Selon lui, tel est le cas lorsque "les ports interdisent les scrubbers à boucle ouvertes". Il estime, selon lui, que "la norme évolue, pendant que l'industrie n'évolue pas".