Bourbon a été frappé par une cyberattaque qui bloque son système informatique, a-t-il indiqué le 13 avril.
"Le groupe Bourbon a été visé par une cyberattaque dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 avril", a déclaré la vice-présidente pour la communication du groupe, Christelle Loisel, confirmant des informations parues dans la Lettre A. "Par mesure de sécurité l'accès aux applications (informatiques)" comme la messagerie par exemple "a été fermé" et les employés n'ont plus accès à leur ordinateur, a-t-elle ajouté. En revanche "aucune opération client n'a été stoppée" en raison de cette attaque, a-t-elle affirmé. "Les navires peuvent communiquer avec la terre" et "les téléphones portables fonctionnent".
La responsable n'a pas voulu dire s'il s'agissait d'une attaque par rançongiciel, qui se sont multipliées depuis deux ans. "Aucun vol de données n'a été constaté", a-t-elle ajouté. Le groupe travaille à rétablir son système informatique le plus rapidement possible, assisté de cyberpompiers d'Orange Cyberdefense, la filiale cybersécurité de l'opérateur télécom. Bourbon exploite une flotte de plus de 350 navires de services à l'industrie pétrolière et gazière à travers le monde.
Le groupe de services maritimes à l'industrie pétrolière a été durement touché par la chute des cours du brut il y a quelques années quand les grandes compagnies pétrolières se sont mises à réduire leurs dépenses. Lourdement endettée, elle a été reprise par ses créanciers en début d'année. Ses actifs ont été transférés à la Société phocéenne de participations (SPP), un consortium de banques créancières (BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE et Société Générale).
La responsable n'a pas voulu dire s'il s'agissait d'une attaque par rançongiciel, qui se sont multipliées depuis deux ans. "Aucun vol de données n'a été constaté", a-t-elle ajouté. Le groupe travaille à rétablir son système informatique le plus rapidement possible, assisté de cyberpompiers d'Orange Cyberdefense, la filiale cybersécurité de l'opérateur télécom. Bourbon exploite une flotte de plus de 350 navires de services à l'industrie pétrolière et gazière à travers le monde.
Le groupe de services maritimes à l'industrie pétrolière a été durement touché par la chute des cours du brut il y a quelques années quand les grandes compagnies pétrolières se sont mises à réduire leurs dépenses. Lourdement endettée, elle a été reprise par ses créanciers en début d'année. Ses actifs ont été transférés à la Société phocéenne de participations (SPP), un consortium de banques créancières (BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE et Société Générale).