Dans un communiqué sur X (ex-Twitter), le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a déclaré que son mouvement avait attaqué « deux navires appartenant à des sociétés qui ont violé » leurs directive à ne pas entrer dans les ports israéliens.
Selon le porte-voix du mouvement yéminte d'opposition, il s'agit du MSC Tavvishi battant pavillon libérien, et du Norderney, qui navigue sous le pavillon d'Antigua-et-Barbuda. Les rebelles ont aussi ciblé le HMS Diamond, un navire de guerre britannique. Cette attaque n'a en revanche pas été confirmée par l'UKTMO (United Kingdom Marine Trade Operations), le département des opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni.
Auparavant, la société de sécurité maritime britannique Ambrey, avait signalé un incident survenu le 8 juin au large du Yémen.
« Un cargo battant pavillon d'Antigua-et-Barbuda a été frappé par un missile 83NM au sud-est d'Aden (Yémen) », écrivait-elle dans son rapport. Les membres d'équipage sont sains et saufs et l'incendie, qui s'en est suivi, aurait été neutralisé. Classiquement, le navire a été approché par des personnes à bord de petites embarcations. D'après la société, un second missile « a été aperçu » mais sans toucher sa cible.
Nouvelle vague
Un autre événement dans le golfe d'Aden a été notifié le samedi 9 juin dans la soirée, un navire ayant été heurté par un projectile inconnu sur la partie arrière, provoquant là aussi un incendie, a notifié l'agence britannique UKMTO. Aucune victime à déplorer, a-t-elle assuré.
Cette nouvelle vague intervient après des propos menaçants tenus par les Houthis quant à une intensification des attaques en réaction aux frappes américano-britanniques particulièrement violentes contre leurs positions ayant fait 16 morts, selon la chaîne de télévision de la faction soutenue par l'Iran et le Hezbollah libanais.
La rédaction