Le secteur européen des ferries est le fait de quelques sociétés, dont une poignée avec une dimension paneuropéenne et quelques-unes à la stratégie régionale ciblée. « Les services en concurrence frontale sont relativement rares et envisageables uniquement sur des trade solides: Rotterdam-Humber; Marseille-Tunis; Liverpool-Dublin. Les opérateurs ont tissé un réseau européen qui représente des opportunités géographiques multiples pour le transport routier. En revanche, il y a encore à faire, notamment sur le fret non accompagné, à l’exemple du nouveau service Calais-Tilbury de P&O », éclaire Paul Tourret. La consolidation a réduit le roulier européen à une poignée de paneuropéens (Stena, DFDS, Grimaldi), quelques « super-régionaux » (Brittany Ferries, GNV, Tallink) et des nationaux (P&O, Moby, Cobelfret, Suardiaz, Armas). « Il est probable que des opportunités de consolidation se fassent jour pour renforcer les leaders. On vient de le voir avec Brittany Ferries et Condor. »