La catastrophe industrielle n’impacte pas l’activité du port de Rouen

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La catastrophe industrielle n’a fait aucune victime sur le terrain, mais suscite de vives inquiétudes dans la population de la métropole (450 000 habitants) et au-delà. La société, qui dispose également d’un site industriel au Havre, est implantée à Rouen depuis 1954. Elle est installée sur le vaste complexe industrialo-portuaire qui s’étire sur une vingtaine de kilomètres en aval de l’agglomération au fil de la rive gauche de la Seine jusqu’à Grand-Couronne/Moulineaux. Bien qu’établie dans son voisinage immédiat, elle n’est pas située sur le territoire administré par le Grand Port maritime de Rouen dont l’activité n’a pas été impactée par le sinistre. On retiendra toutefois que la Coopérative maritime de Lamanage des ports de Rouen et Dieppe a pris une part active dans les opérations de lutte contre la pollution de la Seine occasionnée par l’incendie et ses suites.

Classé Seveso risque haut, l’usine rouennaise est très intégrée. Elle produit essentiellement des additifs pour l’industrie des lubrifiants moteurs destinés au marché français et à l’exportation. Son activité ne génère aucun trafic portuaire maritime ou fluvial à Rouen. La logistique de ses approvisionnement en produits chimiques et pétroliers de base et de ses livraisons de produits finis (en fûts) vers ses clients de l’industrie reposent sur la route et très accessoirement le rail.

L’entreprise dont le siège social est à Rouen est filiale du groupe américain Lubrizol, propriété du fonds de pension Bekrshire Hataway géré par Warren Buffet. Le PDG de Lubrizol France, Frédéric Henry, préside le conseil de surveillance du GPM de Rouen.

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