Dès 2012, le port de Bordeaux s’est doté d’un département « Innovation ». « Un challenge au départ pour asseoir notre légitimité, même au sein du port », se rappelle Michel Le Van Kiem, chef de ce département qui compte désormais 4 salariés. Cap a été mis d’emblée sur la recherche de partenaires financiers et d’appels à projets (Région, Ademe, Feder…), « ce qui a donné rapidement des résultats ». Avec une compétence développée dès 2007: la dématérialisation des procédures d’escales qui a abouti à l’actuelle version VigieSip et « à ce qui est aussi une innovation importante, la constitution d’un GIE avec 15 utilisateurs de ce système informatique ». De même, s’appuyant sur des compétences locales en aéronautique, le port a collaboré à la conception de la technologie Hontza, permettant de détecter le brouillage des ondes GPS. « Mais l’innovation, c’est aussi proposer aux entreprises de nouveaux services à travers notre projet Peepos, qui par des diagnostics, donne des solutions pour recourir à une énergie plus abordable et propre ». Sans compter le lancement d’une unité de méthanisation sur le port, la commande d’une drague au GNL, la participation à une ferme-test d’hydroliennes sur la Garonne, le projet de rénovation du radar de La Palmyre… « On voit que l’innovation peut être tout azimut, technologique, organisationnelle et sociétale ».
Cluster portuaire
Bordeaux: un département spécial « Innovation »
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