La baisse moyenne des coûts a été de 1 % en 2015, mais pour les navires qui consomment beaucoup de lubrifiants, elle a atteint les 2 %. La faiblesse des recettes des transporteurs les a forcés à faire pression sur les coûts. Ils ont également profité de la baisse des matières premières (pétrole en particulier) et de celle des primes d’assurance.
La chasse aux coûts a atteint ses limites dans la plupart des situations, estime Drewry. Les hausses attendues pour 2016 et 2017 devraient être modestes tout comme celle concernant les lubrifiants et les autres consommables utilisés par les navires. Même tendance pour l’inflation mondiale. Les prochaines augmentations salariales des navigants devraient elles aussi être modestes compte tenu des négociations qui ont été conclues avec l’International Transport Workers’ Federation (ITF). Idem pour les primes d’assurance. « Durant les années de faible croissance économique, les dépenses d’entretien/réparation ont, pour beaucoup de compagnies, été réduites. Si la croissance est un peu plus soutenue, un effet de rattrapage devrait être constaté. C’est la raison pour laquelle nous estimons que les coûts d’entretien augmenteront plus vite que l’inflation », conclut Nigel Gardiner, d.g. de Drewry.
Avis aux États côtiers: certains navires qui longent vos côtes n’ont pas été entretenus comme ils auraient dû l’être.