Le redressement d’activité de Brittany Ferries est dû d’une part à une croissance intéressante de son trafic passagers, une augmentation globale de 5,5 % avec 5 % sur le trafic transmanche et 8 % sur les lignes longues, vers l’Irlande ou l’Espagne mais également 21 % de son activité fret. Cette hausse se caractérise par 130 000 passagers supplémentaires portant à 2 568 000 le total transporté. La saison estivale a été marquée par une hausse de 9 % du trafic, sans doute boosté par une livre sterling qui a repris des couleurs. Ce trafic en augmentation n’est pas neutre pour l’économie du grand Ouest puisque l’on comptabilise 10 millions de nuitées et 600 M€ de retombées économiques.
Bond du fret
Côté fret, même constat. Cette activité, qui représente pour la compagnie bretonne 20 % de son chiffre d’affaires, a progressé sur les lignes courtes et les lignes longues de 21 %. Ce sont pas moins de 32 000 camions supplémentaires qui ont ainsi été recensés. Ces bons résultats sont également dus en partie à la mise en service du navire Baie-de-Seine qui a renforcé les capacités sur Le Havre et l’Espagne de l’armement qui exploite actuellement dix ferries. Cette croissance va permettre au premier employeur de marins français de confirmer l’embauche en CDI de 400 salariés entre 2015 et 2016.
Par ailleurs, Brittany Ferries poursuit sa mise en conformité avec l’annexe VI de la convention Marpol. Après le Normandie, le Barfleur et le Cap-Finistère, c’est le Mont-Saint-Michel, le Pont-Aven et l’Armorique qui seront, à l’hiver 2016, équipés de scrubbers, destinés à réduire leurs émissions de soufre.