Les enjeux de la relance du fret ferroviaire

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Qualité de service, question tarifaire et état du réseau capillaire sont trois points retenus pour la relance du fret ferroviaire. En préalable, le secrétaire d’État voit dans la progression de 6 % du fret ferroviaire pour le 1er semestre un « signe encourageant dans un contexte économique difficile », évoquant « l’effondrement de l’activité, lié à l’ouverture à la concurrence ».

Les tarifs et la qualité de service

Alain Vidalies a ensuite présenté les nécessaires évolutions réglementaires pour renforcer l’attractivité du fret ferroviaire, en liant la question tarifaire à celle de la qualité de service. Si le bilan qualitatif de SNCF Réseau est estimé « bon » en termes de ponctualité notamment, Alain Vidalies reconnaît néanmoins que « la marge de progression est conséquente ».

Le secrétaire d’État rappelle que la tarification se trouve contrainte par les directives européennes et qu’elle reste, en France, inférieure à la moyenne européenne, ce qui entraînera une forte augmentation des péages fret en 2016, à hauteur de 6,27 %, compensée par une hausse moindre prévue en 2017 (+ 2,4 %). Cette augmentation des tarifs doit encore être validée par l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf).

Urgence d’une solution pour le capillaire

Un travail de concertation entre l’État, SNCF Réseau et les opérateurs sera réalisé d’ici à la fin de l’année pour préciser les indicateurs permettant d’évaluer la qualité de circulation du fret ferroviaire. Parmi ces indicateurs, Alain Vidalies cite déjà « la fiabilité des annonces et la disponibilité des sillons ». Il insiste sur le fait qu’« à partir de 2018, les tarifs n’augmenteront que si les objectifs qualité sont atteints ».

Le secrétaire d’État a terminé sur la question du réseau capillaire qu’il estime prioritaire puisqu’il génère 20 % du trafic sur l’ensemble du réseau ferroviaire. L’état du réseau aujourd’hui « ne répond plus aux possibilités de transport des marchandises », alors qu’il reste essentiel dans la problématique du report modal, notamment pour le transport de marchandises dangereuses et de céréales. Alain Vidalies y voit d’abord « une question économique qui appelle une réponse diversifiée ». Appelant à « la souplesse financière », il rappelle que l’État s’est engagé à apporter un financement de 30 M€ sur trois ans et il invite l’ensemble des acteurs concernés, institutions, Grands ports maritimes, collectivités locales à proposer des solutions réseau par réseau pour la relance des lignes capillaires.

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