La Royal Bank of Scotland (RBS) va se retirer du marché grec et décide de revendre l’ensemble de son portefeuille de crédits estimé à 5 Md$. Une stratégie adoptée pendant que le Premier ministre grec Alexis Tsipras fait un dernier effort pour obtenir un plan de sauvetage de la part des créanciers internationaux et éviter ainsi un effondrement monétaire du pays. Durant des décennies, RBS a été connu notamment pour son rôle de créancier dans l’industrie maritime hellénique. Détenue en majorité par le gouvernement britannique, la banque est en train de réduire progressivement son activité de crédits partout dans le monde afin de se positionner sur le marché local. « Le secteur du transport maritime est en vente, un acheteur potentiel est envisagé pour décembre », précise une source de la banque à l’agence Reuters. Les armateurs grecs figurent parmi les plus riches du pays et le secteur a été un marché important pour les banques d’investissements. La flotte maritime grecque incluant les navires grecs et étrangers est l’une des plus importante au monde et représente une source de revenus importante pour le pays en matière de création d’emplois. Cependant, les compagnies maritimes du pays sont souvent inscrites sur les marchés financiers étrangers et leurs navires battent pavillon étranger comme au Liberia, ce qui a permis aux principaux armateurs grecs d’être épargnés par la crise qui paralyse le pays.
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RBS cherche à vendre son portefeuille maritime grec
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