Ces unités seront livrées entre avril 2017 et mai 2018 et immatriculées sous registre danois (DIS probablement). La compagnie ajoute qu’elle entretient des liens étroits avec Daewoo qui lui livrera courant juin le 20e et dernier Triple-E de la première génération. Fidèle à son credo qui ne convainc pas le Forum international des transports (FIT, voir p. 12), Mærsk réaffirme sa volonté de croître avec le marché. Il lui faut donc de nouveaux navires entre l’Extrême-Orient et l’Europe. Il y a cependant une nuance de taille: ces nouveaux navires ont une capacité géométrique très similaire à la première génération des Triple-E donnée à 18 000 EVP pour une longueur (400 m), une largeur (58,6 m) et un tirant d’eau (16,5 m) identiques. Il n’y a donc pas de recherche d’économie d’échelle. Ce qui laisse penser que le rapport du FIT sur la limite économique de la course à la croissance de la taille n’est pas dénué de sens.
Cette deuxième commande matérialise la volonté de Mærsk Line d’investir 15 Md$ dans les navires (commandes et modernisation) et les conteneurs. Passée en mars, la première commande a porté sur sept feeders de 3 600 EVP.
Au 2 juin, le carnet de commande de Mærsk était composé de deux Triple-E (37 000 EVP au total) à livrer avant la fin du mois, de sept feeders de Baltique (25 000 EVP) attendus en 2017, de onze Triple-E de nouvelle génération (221 000 EVP) pour 2017-2018, et de onze unités affrétées de 9 500 EVP à 10 000 EVP (108 000 EVP au total) livrables entre 2015 et 2016.