Selon une dépêche AFP du 10 décembre, citant une source « proche » du dossier, deux armateurs, dont les noms ne sont pas précisés, ont déclaré être prêts à entrer au capital de la compagnie à la double condition que le différend avec Bruxelles soit réglé et que Veolia, actionnaire principal de la compagnie maritime, se retire. Par ailleurs, toujours selon cette source proche du dossier, le Conseil général des Bouches-du-Rhône et la Ville de Marseille envisagent « d’étudier le dossier » si les deux mêmes conditions sont réunies.
La CGT a déposé le 9 décembre un préavis de grève reconductible à partir du 1er janvier à la SNCM. Le syndicat motive ce mouvement par le contenu du décret en préparation au ministère des Transports, notamment sur la partie concernant les règles sociales appliquées aux travailleurs étrangers dans le secteur maritime qui, selon la CGT, favoriserait la compagnie concurrente Corsica Ferries.
La CFE-CGC de la SNCM a également déposé le 10 décembre un préavis de grève reconductible à partir du 1er janvier. Elle dénonce la « défaillance des actionnaires » et le scénario de la « discontinuité » envisagé « froidement » par Veolia, la Caisse des Dépôts et leur filiale commune Transdev.
La confédération demande entre autres « l’arrêt immédiat de toutes les procédures visant à organiser la mise en redressement judiciaire ».