L’opérateur danois DFDS a fait part pour le premier trimestre d’une perte brute de 15,8 M€ contre une perte de 13,1 M€ l’année dernière. Les trois premiers mois de l’année sont traditionnellement une période moins rentable pour la compagnie: « Les résultats du premier trimestre sont un peu plus faibles que ceux de l’année dernière, mais légèrement meilleurs que nos prévisions sur cette période et nous maintenons nos prévisions de résultats annuels », a déclaré Niels Smedegaard, directeur général de DFDS. La compagnie vise un profit Ebitda d’environ 134 M€ pour 2013. La ligne Calais-Douvres a été concurrencée par MyFerryLink et P&O Ferries. La stagnation continue dans les marchés clés de DFDS en Europe du Nord a entraîné une plus forte pression sur les prix au premier trimestre, une situation qui devrait caractériser la totalité de l’année selon l’entreprise. « Nous concentrons nos efforts sur le renforcement de notre ligne principale et la réduction des coûts, a précisé Niels Smedegaard. Nous planifions également de créer de la croissance à travers des acquisitions. »
Le groupe Finnlines a connu un déficit pour ce premier trimestre avec un résultat de − 10,9 M€ contre − 5,8 M€. Son revenu s’élève à 133,9 M€ pour les trois premiers mois de 2013, contre 145 M€ en 2012, soit une baisse de 7,6 %, et enregistre un résultat Ebit à − 5,8 M€ contre − 0,2 M€. La compagnie attribue la baisse de revenus au déclin des volumes de transport, en raison de la crise que traverse le secteur maritime. Un résultat également affecté par le faible nombre de passagers durant la saison hivernale.
L’entreprise travaille sur l’amélioration de sa structure financière par la réduction des coûts, notamment par une meilleure gestion des dépenses liées à la maintenance des navires et au système logistique général. Finnlines déclare posséder assez de roulements de fonds jusqu’à septembre. Durant ce premier trimestre, le dernier roulier sur les six commandés par la compagnie, le MS-Finnwave, est entré en service. Selon la compagnie, cette dernière livraison réduit sa dépendance au marché instable du fret bien qu’elle prévoie un marché toujours instable et difficile pour l’ensemble de l’année.