Tous les types de navires, sauf les plus petits, verront leur tarif augmenter de 3 % à 5 % selon leur taille et leur catégorie. Ces augmentations feront suite à celle de 3 % mise en œuvre en mars 2011 malgré la protestation de l’industrie maritime, rappelle l’ICS.
Son secrétaire général, Peter Hinchliffe, souligne que « la majorité des opérateurs de navire les exploite dans les pires conditions économiques car il y a trop de navires pour trop peu de marchandises. Ce n’est pas le moment pour l’Autorité du canal d’annoncer des hausses qui seront dans la plupart des cas impossibles à répercuter aux chargeurs. Nous comprenons bien que la baisse du tourisme et les autres problèmes économiques que rencontre l’Égypte poussent le SCA à tenter de maintenir les recettes de l’État. Mais ces hausses ne pourront qu’inciter les armateurs à reconsidérer l’intérêt à passer par le Cap de Bonne Espérance. Solution qui se présente, pour beaucoup, comme une très sérieuse alternative ».
L’ICS dresse la liste des difficultés réelles ou potentielles qui pourraient influencer le SCA: la piraterie somalienne, l’instabilité du Yémen, et, plus récemment, les graves troubles sociaux qui ont éclaté à Ismaïlia et Port-Saïd.
La Chambre regrette le manque de concertation dont a fait preuve le SCA. Elle souligne cependant les efforts de l’Autorité pour que les opérations de transit continuent à se réaliser dans les meilleures conditions.
À l’Ouest, la Chambre a également quelques soucis avec la nouvelle grille tarifaire que l’Autorité du Canal de Panama souhaite mettre en place en 2014-2015. Elle devait rencontrer les représentants du Panama le 5 février.