Quand China Merchants se réveille

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Pendant les décennies 1990 et 2000, le débat maritime a beaucoup porté sur la nécessité de disposer d’une flotte sous pavillon national. Doit-on conserver un pavillon national pour nos exportations ou se satisfaire de l’utilisation de navires sous d’autres registres? Il semble que ce débat soit passé au second rang des priorités politiques. Les gouvernements de ces dernières années se complaisent avec une flotte marchande de 201 unités. Dans la même veine que le précédent débat, il serait temps de s’interroger sur la nécessité de conserver des manutentionnaires nationaux dans les ports français. La mondialisation a depuis de nombreuses années montré sa capacité à modifier le visage, et même parfois le passeport des manutentionnaires des ports. À Anvers, les anciennes Natie ont laissé la place aux opérateurs de manutention du monde. Les capacités financières n’ont pas permis à ces sociétés, parfois centenaires, de prendre le virage dans les années 1990. Aujourd’hui, Anvers est intégré dans un réseau, avec ce que cela représente d’avantages et d’inconvénients. L’arrivée de China Merchants en France ouvre le débat. Doit-on donner aux sociétés européennes les capacités de se défendre pour préserver le pavillon national dans les ports? Pour l’instant, Anvers ne s’en porte pas mal. Et demain? L’avenir des terminaux français pourrait se décider à Shanghai, Hong Kong ou Dubaï.

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