Le résultat après impôt du 3e trimestre est de 45,6 M€. L’exploitation (Ebit ajusté) a plus que doublé, à 86,6 M€ contre 36,7 M€. La moyenne des taux de fret et les volumes transportés sont « sensiblement » plus élevés qu’il y a douze mois, respectivement de 8 % à 1 647 $/EVP pour la première et de 15 % à 1,28 MEVP pour les seconds. L’Ebitda fait un bond de 56 % en un an à 164,1 M€.
Il y a donc eu des raisons d’espérer, mais elles ont disparu car les volumes de fin d’année ne sont pas là. « Le 4e trimestre sera marqué par une intensification des effets de la crise de la dette dans la zone euro. Le manque de liquidité et une baisse de la demande de la consommation entraînent la baisse des stocks des détaillants et des fabricants. Cela se traduit par une réduction de la demande de transport, en particulier dans les pays de l’Europe du Sud. » La compagnie espère cependant clore l’exercice avec un résultat d’exploitation positif.
Durant les neuf premiers mois de l’année fiscale, la moyenne des taux de fret a augmenté de 2,2 % à 1 574 $/EVP et les volumes transportés de 2,3 % à 3,96 MEVP. Le chiffre d’affaires a crû de 15 % à 5,16 Md€. L’Ebitda a atteint les 245 M€ et l’Ebit ajusté, 17,9 M€. Le résultat net du groupe est négatif, à − 94,1 M€. La forte montée du coût de l’énergie a lourdement pesé sur le résultat. Les coûts de transport, constitués principalement par celui des combustibles, ont augmenté de presque 750 M€ par rapport aux neuf premiers mois de 2011.
Durant la même période, la compagnie allemande a investi 692,5 M€ dans des navires et des conteneurs. Après la livraison des deux premiers 13 200 EVP, Hapag-Lloyd attend les huit autres.
