Lorsque ce recentrage sera achevé, Mærsk Line ne représentera plus que 25 % à 30 % du capital investi, et les trois activités plus rentables plus de 50 %. Le reste de l’article du Financial Times est consacré aux tourments que connaît la ligne régulière conteneurisée et aux comportements « irrationnels » qui caractérisent les opérateurs.
Immédiatement après l’annonce du décès d’Arnold Peter Mærsk Mc-Kinney Møller le 16 avril, le cours des actions de type A du groupe est monté. Cela a été interprété comme le signe que le marché attendait un assouplissement dans la gestion des actifs du groupe. Cette attente semble avoir été entendue.
Toutes proportions gardées, cela ressemble à la mutation de Bourbon. En effet, en quelques années, compte tenu de la réponse de la Bourse, le groupe est passé d’une multi-activité (sucre, grande distribution, transport de vrac sec et services maritimes), dont les cycles économiques étaient disjoints, à une situation de pure player dont tous les œufs sont dans le même panier.