Après un 1er trimestre traditionnellement faible, les augmentations tarifaires ont été de 7,4 % durant le deuxième. Le taux moyen étant de 1 594 $/EVP en hausse de 110 $/EVP par rapport au 1er trimestre de l’année, et de 63 $/EVP par rapport au deuxième de 2011. Le volume transporté a augmenté de presque 2 % par rapport au 2e trimestre de 2011, atteignant 1,36 MEVP. À environ 1,8 Md$, le chiffre d’affaires a cru de 21 % en un an.
Dans le même temps, les dépenses ont augmenté de 26 %, soit 330 M€. En grande partie à cause de la hausse du prix du combustible. À 694 $/t, le prix du fuel a cru de presque 14 % en un an. En moyenne, sur 2011, la tonne a été à 609 $, et à 453 $ en 2010. La hausse du prix du pétrole est répercutée sur tous les achats réalisés par la compagnie allemande, qu’il s’agisse de la manutention ou des pré ou post-achemimements maritimes, souligne-t-elle.
À 30,8 M€, le résultat d’exploitation a augmenté de 18 % en un an. L’Ebitda est passé de 85 M€ à 102 M€. Et la perte nette n’est plus « que » de 7,3 M€.
Compte tenu de la hausse continue du combustible, les hausses des tarifs sont « inévitables » pour compenser les dépenses, prévient Michaël Behrendt, président du directoire. « La marchandise que transportent nos navires doit nous permettre de couvrir nos dépenses, faute de quoi, nous serons dans l’impossibilité d’opérer sur le long terme les services fiables et mondialisés nécessaires à la mondialisation », a-t-il souligné. À presque deux ans, jour pour jour, Michaël Behrendt ne semble plus très loin du sentiment exprimé en août 2010 par Gianluigi Aponte: « Les services ont un prix. Si les chargeurs ne le paient pas, ils n’auront pas le service, c’est aussi simple que ça. »
Au terme du 1er semestre, le chiffre d’affaires d’Hapag-Lloyd a augmenté de 14 % en douze mois, pour atteindre les 3,4 Md€. Le volume transporté a augmenté de 5,8 %, à plus de 2,7 MEVP. Et les dépenses, de 22 %, à 561 M€. L’Ebitda est de 80,9 M€. Et le résultat d’exploitation (Ebit ajusté) de − 68,7 M€. Le président du directoire espère terminer l’année avec un résultat d’exploitation positif, « sous réserve » que les nouvelles augmentations tarifaires puissent être mises en œuvre.
Le premier 13 169 EVP d’une série de 10
Livré le 5 juillet par Hyundaï HI, le premier navire de 13 000 EVP de la série des dix commandés a été « béni » le 17 juillet à Hambourg. Il a pris le nom de Hamburg-Express. Il est affecté à la desserte 4 de la G6 Alliance qui relie Southampton, Hambourg et Rotterdam aux ports de Singapour, Yantian, Ningbo et Shanghai, retour via Yantian et Singapour. Il remplace une unité de 8 000 EVP. Attendus fin septembre et mi-novembre, les no 2 et no 3 seront également affectés à la desserte 4. Les sept autres seront livrés en 2013.
Tous sont ou seront immatriculés en Allemagne, classés par le Germanisher Lloyd et armés par un équipage de 25 personnes.
Les principales caractéristiques de la série des 13 000 EVP
Longueur hors tout: 366 m pour 48 m de large et une hauteur de 66 m. Le poids lège est de 42 637 t pour un port en lourd maximal de 142 092 t. Le tirant d’eau étant alors de 15,5 m. Les 13 169 EVP (9 082 à 14 t) sont gerbés au maximum sur onze hauteurs dans les cales et sur neuf en pontée. 800 prises frigos sont disponibles. La puissance du moteur principal MAN 11K98ME7 est de 52 447 kW. La vitesse maximale est de 23,6 nœuds mais l’actuelle vitesse de service est « bien » inférieure à 20 nœuds, précise la compagnie. L’autonomie est de 30 400 miles marins, soit presque une fois et demie la circonférence de l’équateur