Le chiffre d’affaires de Finnlines, filiale du groupe Grimaldi, s’établit à 145 M€ sur le premier trimestre, soit une hausse de 4,3 %. Un chiffre qui se répartit à hauteur de 135,4 M€ pour les services de transport maritime, fret et passagers, et de 15,8 M€ pour les services de manutention dans les ports d’Helsinki, Turku et Kotka. La différence se fait en raison d’une perte de 6 M€ de revenus intragroupe. L’Ebitda suit la même tendance avec une hausse de 5,9 % à 16 M€. Les résultats avant impôts du groupe affichent pour leur part une baisse de 16,4 % à 7,1 M€.
Au cours de la période, Finnlines a reçu deux nouveaux navires. Les MS-Finnsky et MS-Finnsun font partie d’un programme de nouveaux navires commandés par l’armateur. Ils sont les troisième et quatrième navires de ce programme qui en compte six. Au total, Finnlines a disposé au cours de ce trimestre d’une flotte de 23 navires contre 24 sur la même période de l’an passé. Une flotte réduite qui n’a pas empêché l’opérateur finlandais de voir ses volumes de trafic progresser. En effet, sur les trois premiers mois de l’année, Finnlines a transporté 156 000 unités de fret, soit 0,6 % de plus. Le volume en tonnage a augmenté de 4,2 % à 520 000 t. Les voitures neuves perdent 5,9 % à 16 000 unités et les passagers et voitures particulières régressent de 2,5 % à 118 000.
Des trafics qui correspondent aux données délivrées par le ministère du Transport finlandais. Les importations maritimes finlandaises ont progressé de 2 %, selon les statistiques du gouvernement d’Helsinki. Les exportations ont connu le même sort avec une hausse de 8 % de leur volume en tonnes. Plus précisément, selon les chiffres publiés par Shippax, site internet spécialisé dans le monde des rouliers et des ferries, les volumes de fret maritime entre la Suède et l’Allemagne ont perdu 2 %, le trafic de passagers entre la Suède et la Finlande a baissé de 4 %, et le trafic entre la Finlande et l’Allemagne a régressé de 2 %.
Dans ce contexte difficile, Finnlines tire son épingle du jeu. La filiale du groupe Grimaldi reconnaît dans son rapport du premier trimestre que l’année sera difficile en raison de la volatilité de l’économie. En 2012, souligne le rapport trimestriel, de nombreux défis seront à relever « mais nous y sommes préparés », assure la direction générale du groupe.
