Avenir incertain des pétroliers immatriculés en France

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Il y a « peu de visibilité » sur les sorties de flotte pour les pétroliers, estime la Mission de la flotte de commerce dans son rapport diffusé le 20 février. Elle rappelle que quatre VLCC immatriculés au RIF ne sont pas liés par une charte-partie procédant de la loi du 31 décembre 1992 et ne sont donc soumis à aucune contrainte de pavillon.

Du côté des prévisions d’entrées, Socatra « envisage » la francisation et l’immatriculation au RIF de trois autres pétroliers neufs, l’Acamar, livré en mars 2011, l’Adara, livré en avril ainsi que l’Atria livré en juillet. Les deux premiers ont un port en lourd de 37 577 t et le troisième, de 37 000 t. Ils sont pour l’instant immatriculé au Luxembourg.

Dès janvier 2012, notons l’immatriculation au RIF du Samco-Redwood, de VShips France. Il s’agit d’un pétrolier brut neuf d’une capacité de 314 249 t et d’une jauge brute de 160 928 UMS. Il a été construit en 2011 par les chantiers Hyundai Samco Heavy Industries Co en Corée du Sud pour le groupe Samco Shipholding, basé à Singapour. Il naviguera pour le compte de Esso France.

Concernant les transporteurs de gaz, GDF Suez prévoit finalement le démantèlement, après 38 ans de service, du Tellier, méthanier d’une jauge brute de 26 857 UMS. Il est actuellement au Havre en attendant d’être remorqué vers un chantier de démolition belge.

Outremer, le pétrolier Maohi, consécutivement à sa reprise par son affréteur, devrait quitter le registre Wallis et Futuna dans un délai encore inconnu.

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