SOS

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SOS. Cet acronyme anglais pour « sauvez nos âmes » (Save our Souls) a vécu pendant 90 ans, de 1909 à 1999. Il reste malgré tout ancré dans nos mémoires comme un appel au secours. Il a été repris récemment comme un signal de détresse de la communauté maritime internationale face à la piraterie. Le SOS s’est traduit, en l’espèce, par Save our Seafarers (sauvez nos marins). Le temps est venu de lancer un nouveau message à l’attention des ministres européens de l’Environnement. Le 31 janvier, ils doivent décider de l’application de la directive sur les Seca (zones maritimes sensibles dans lesquelles les navires devront utiliser du combustible avec un maximum de 0,1 % de teneur en soufre). La date butoir du 1er janvier 2015 pourrait faire basculer tout un pan de l’économie maritime européenne, celle du Short sea. Alors nous lançons un SOS vers ces ministres pour leur demander Save our Short sea. Tous les armateurs opérant en Manche, mer du Nord et Baltique vont devoir adapter leurs navires sans qu’il existe une technique homologuée pour répondre aux nouvelles contraintes. La communauté maritime française a bien eu un espoir en entendant le ministre des Transports, Thierry Mariani, le 30 novembre leur promettre d’agir en leur faveur. Depuis plus rien, et le navire du Short sea sombre petit à petit sans intervention politique. Dans ce contexte préélectoral, les armateurs espèrent mais les secours tardent à venir. En 1909, lors du premier SOS lancé par le Slavonia, 1 700 personnes ont été sauvées. En 2012, le SOS des armateurs européens en faveur du Short sea risque de mettre au chômage plusieurs centaines de marins.

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