La filiale française de BW va cesser son activité

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La rentabilité de BW Maritime France n’est plus au rendez-vous suite notamment à l’effondrement des taux de fret qui frappe le secteur du transport de pétrole et de produits pétroliers depuis plusieurs mois. L’activité de BW Maritime France s’exerce plus particulièrement dans le transport de pétrole et de gaz de pétrole liquéfié (GPL). La flotte de BW Maritime France est constituée de cinq navires, trois VLCC et deux navires dédiés au GPL. Ces unités devraient rejoindre la flotte du groupe BW qui compte 116 na­vires au total. L’entreprise, dont le siège social est basé à Rueil-Malmaison (92), emploie une cinquantaine de navigants et une dizaine de personnels administratifs. Le groupe devrait proposer des reclassements en interne aux salariés français. Un accompagnement de recherche d’emploi devrait aussi être mis en place. Avant de devenir une filiale du groupe BW, l’entreprise a porté le nom de Green Tankers. Cette dernière, fondée à la fin des années 1990, était alors une filiale du groupe Bergesen, lui-même racheté par le groupe Worlwide en 2008 et dont le nom a alors été transformé en BW.

L’Union européenne décide un embargo du pétrole iranien

Le 23 janvier, l’Union européenne (UE) a décidé d’une série de sanctions contre l’Iran. La plus importante concerne la mise en place d’un embargo sur le pétrole et les produits pétroliers, principale source de revenus de la République islamique. Tout nouveau contrat, tout nouvel investissement ou joint-venture en lien avec les activités pétrolières iraniennes sont désormais interdits aux entreprises européennes, tandis que les contrats en cours devront être annulés au plus tard pour le 1er juillet. L’objectif est de contraindre « les dirigeants iraniens de suspendre immédiatement leurs activités nucléaires sensibles », ont expliqué Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et David Cameron. L’Iran exporte 2,6 Mbpj dont 600 000 bpj ont pour destination l’UE et plus particulièrement la Grèce, l’Espagne et l’Italie. L’Arabie Saoudite s’étant engagé à compenser la perte de production, l’embargo européen devrait avoir des conséquences limitées sur les prix du pétrole. Ces derniers ont déjà atteint des records fin 2011 et début 2012 à 110 $ le baril de Brent en moyenne. En 2012, la hausse des prix du Brent pourrait toutefois être modérée par une demande en recul, confirmée début janvier par l’Agence internationale de l’énergie qui a revu ses prévisions de consommation de brut à la baisse. Du côté des dirigeants iraniens, la colère est de mise devant la décision européenne d’embargo mais les menaces de fermeture du détroit d’Ormuz, par où transite entre 30 % et 40 % du trafic maritime mondial de pétrole et de produits pétroliers, n’ont pas été renouvelées.

C.M.

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