Les grands travaux et le patrimoine

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La réforme portuaire n’entraîne pas d’énormes bouleversements dans la structure du Grand port maritime de Dunkerque (GPMD), dans la mesure où les grands terminaux du port ouest sont déjà gérés en « opérateurs unifiés » depuis une décennie. Vingt-trois ouvriers du port ont été transférés aux entreprises de manutention, ainsi qu’un parc important de grues mobiles ou fixes. L’effectif du GPMD est désormais de 411 salariés. Néanmoins, ce mouvement et le changement de philosophie qu’impliquent la création des grands ports maritimes et leurs plans stratégiques, entraînent des ajustements. Et comme les autres Grands ports maritimes, Dunkerque négociera dans les prochains mois la mise en application de la CCNU et les reclassements indiciaires qui en découlent.

Pour Stéphane Raison, président par intérim du directoire du GPMD et directeur de l’aménagement et de l’environnement, les réformes en matière de relations humaines ont d’abord été tirées par les deux grands projets, le terminal méthanier et le projet Baltique-Pacifique. « Nous nous sommes recentrés sur notre métier de maître d’ouvrage », explique-t-il. Trois salariés sont venus renforcer l’équipe de surveillance de chantier pour le projet terminal méthanier, venant de l’exploitation ou des magasins. Ils ont suivi environ 15 jours de formation par an, suivis d’une formation en interne sur le terrain. Pour le projet Baltique-Pacifique, le GPMD a recruté des profils d’ingénieurs en externe, qui sont venus renforcer les équipes en place. Au total, Stéphane Raison dispose de 17 personnes en équipes grands projets, soit 4 % de l’effectif.

Une formation en compagnonnage

Une autre vague de réaffectation depuis l’exploitation a concerné les métiers d’inspection du domaine et gestion du patrimoine, routes, ouvrages, assainissement. La formation s’est plutôt déroulée en compagnonnage. Elle a concerné une petite dizaine de postes. Une restructuration de l’encadrement des équipes a été opérée sur la gestion du domaine, une action qui procède plutôt de l’adaptation de l’organisation interne et des moyens.

Enfin, une quinzaine de départs ont provoqué des recrutements de remplacement, de cadres et non-cadres, presque poste pour poste. Au total, cela a nécessité un renforcement de l’équipe ressources humaines, dirigée par Dominique Ardaens. Exemple, le service RH dispose désormais d’un temps plein formation, qui a fort à faire en travaillant avec la commission formation à mettre en place et faire vivre la stratégie de ce secteur en plein essor. D’autant que la direction du GPMD a signé en novembre avec l’ensemble des partenaires sociaux un protocole GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), « sur la base d’une proposition de la CGT », le syndicat majoritaire, précise Stéphane Raison.

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