D’ici à la fin de l’année, le portefeuille de commandes de l’entreprise, qui n’a d’ailleurs pas encore commencé à produire, s’élève à quatre plates-formes, toutes de type FPSO, et ayant chacune une capacité de production de 100 000 barils par jour. L’entrepreneur Eike Batista, à la tête du groupe EBX, a déclaré que l’investissement par plate-forme était compris entre 500 M€ et 700 M€. Si ces premières plates-formes doivent être construites à l’étranger, il n’en sera pas de même pour la quarantaine de plates-formes suivantes qui seront toutes réalisées dans le port brésilien de Açu par OSX, la société de chantiers navals du groupe EBX. Eike Batista assure que OSX va fabriquer ces unités « au minimum 20 % moins cher que n’importe quel autre chantier naval », parlant d’une production « pratiquement en série ». OSX, qui se présente d’ores et déjà comme le « futur plus grand chantier naval d’Amérique du Sud », se consacrera uniquement au montage d’unités d’exploration et de production maritimes de pétrole et de gaz naturel. Ce projet de 1,3 Md€ devrait être entièrement opérationnel en 2013.
OGX ne cache pas ses ambitions
L’entreprise pétrolière OGX détient 100 % de participation dans le bloc BM-C-41, dans les eaux rases de la Baie de Campos. Un volume total de 1,2 million de barils a été négocié, qui sera embarqué en deux lots distincts de 600 000 barils. Le pétrole sera produit sur une plate-forme flottante de production, baptisée FPSO OSX-1, qui vient d’arriver à Rio de Janeiro en provenance de Singapour. « De nouvelles découvertes vont certainement avoir lieu », affirme le directeur de production d’OGX, Reinaldo Belotti, qui n’écarte pas l’éventualité que ces découvertes se produisent dès cette année. Selon ce dernier, la compagnie croit être « à mi-chemin » dans les baies de Santos et de Campos, et avoir encore beaucoup à découvrir dans les États du Pará et de Maranhão. « Dans la baie de Parnaíba, nous avons fait à peine 10 % de ce que nous prévoyons de faire », avance-t-il. L’entreprise pétrolière compte également augmenter sa production par le biais d’acquisitions. Les aires sous la concession de l’entreprise américaine Anadarko, qui prévoit de quitter le pays d’après l’Agence nationale du pétrole (ANP), seraient en cours d’étude. « Nous avons été contactés par Anadarko. Nous évaluons tout ce que le marché offre », admet Paulo Mendonça, le directeur général d’OGX. Néanmoins, rien ne serait encore conclu entre les deux sociétés pétrolières.
