Le 5 octobre, la commission européenne a annoncé l’ouverture d’une enquête à l’encontre de l’État italien et de Tirrenia. L’autorité européenne craint que la compensation de service public accordée par l’Italie pour l’exploitation de certaines routes maritimes exploitées par Tirrenia ne lui procure un avantage économique déloyal. Jusqu’en 2008, Tirrenia a disposé de conventions de service public d’intérêt général. En 2009, l’Italie aurait dû qualifier ces routes comme des services d’intérêt économique général pour verser une compensation aux différentes filiales du groupe Tirrenia. Ensuite, lors de la privatisation, des mesures accordées par l’État auraient pu procurer un avantage aux bénéficiaires. Cette procédure intervient indépendamment de celle ouverte en 2004 sur les compensations accordées par l’État italien à l’armateur avant 2009, que l’autorité bruxelloise a considérée comme incompatible mais qui a été rejetée par le Tribunal de l’UE.
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Bruxelles ouvre une enquête sur Tirrenia
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