Les projets de terminaux méthaniers se multiplient aux États-Unis

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Les projets de terminaux méthaniers ont le vent en poupe aux États-Unis. Fin septembre, deux sociétés américaines du secteur de l’énergie ont confirmé leur volonté de construire des sites dédiés à l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL). La Jordan Cove Energy Project a déposé une demande pour construire un terminal dans l’Oregon. Le site aurait une capacité de 1,2 Mdm3 par jour et pourrait entrer en service en 2017. L’entreprise Sempra, basée à San Diego, a annoncé avoir reçu plusieurs « avis d’intérêt de partie tiers » pour la réalisation d’un terminal en Louisiane. Toutefois, pour Sempra, la construction d’un terminal « ne prend tout son sens que si le prix du gaz américain demeure significativement bas par rapport aux prix en Europe ou en Asie ». À fin septembre, ce sont au total cinq projets de terminaux méthaniers qui ont été recensés aux États-Unis. Ils sont situés pour deux d’entre eux en Louisiane, un au Texas, un dans le Maryland et celui de Jordan Cove Energy dans l’Oregon. Les mises en service de ces différents sites sont programmées entre 2015 et 2017. Deux autres projets pourraient s’ajouter à la liste dans les semaines ou mois à venir. Au Canada, trois projets sont également en train d’avancer dont l’un porté par le groupe Shell. La multiplication des projets de terminaux méthaniers aux États-Unis est la conséquence de l’essor de la production de gaz non conventionnel. Auparavant dans une situation de dépendance en matière d’importations de gaz, ce pays dispose désormais de capacité d’exportation de cette matière première en progression constante.

LIBYE

Vers un retour à la normale des ports sous un mois

Selon les nouvelles autorités libyennes, la situation des terminaux portuaires devrait revenir à la normale d’ici un mois. Les infrastructures auraient peu souffert de la guerre civile. « Les ports pétroliers sont opérationnels », a affirmé Ramadan Boumadyan, président de l’Autorité du transport maritime et des ports libyens, le 27 septembre. À Ras Lanouf, premier terminal pétrolier du pays, « aucun dommage aux infrastructures n’a été rapporté » malgré l’intensité des combats qui se sont déroulés à proximité des installations. « Il pourrait y avoir un remorqueur coulé à proximité d’un des quais, mais cela n’empêche pas les entrées et sorties des navires », a toutefois mentionné Ramadan Boumadyan. Il n’y a pas non plus de dommages dans les terminaux de Brega, Tobrouk, Zawiyah et Marsa el Hariga. Un navire est d’ailleurs parti de ce dernier port le 25 septembre pour l’Italie. LeHellas-Warrior est chargé de 381 000 barils de pétrole libyen. Selon Ramadan Boumadyan, les ports dédiés aux marchandises générales et aux conteneurs à Benghazi, Khoms et Misrata sont eux aussi opérationnels. Étant donné le peu de dommages aux infrastructures, les autorités libyennes estiment que, d’ici un mois, tous les ports du pays pourront renouer avec une activité normale. Enfin, la compagnie libyenne dédiée au transport de pétrole et de produits pétroliers, la General National Maritime Transport (GNMTC), devrait pouvoir reprendre son activité d’ici deux semaines. Seul bémol parmi toutes ces nouvelles plutôt positives, les assureurs londoniens n’ont pas encore décidé de retirer la Libye de la liste des pays en risque de guerre.

C.M.

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