Vale modifie sa stratégie armatoriale

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Le minier brésilien Vale hésite. Après avoir annoncé le lancement d’un programme d’investissement pour la construction de navires spécifiquement étudiés au transport de ses matériaux, les Valemax, le minier brésilien semble modifier quelque peu sa stratégie armatoriale. Dans un entretien avec Reuters, l’armateur a déclaré être en contact avec un armateur chinois pour « vendre ou affréter à long terme » sa flotte de vraquiers.

À l’origine, Vale a décidé ce programme de construction pour réduire sensiblement ses coûts logistiques de minerais entre le Brésil et la Chine, son principal client. Une flotte de 19 vraquiers de type Valemax a été commandée auprès de chantiers.

Être ou ne pas être armateur, telle est la question. Et la réponse de Vale semble pencher pour la seconde option. « Nous ne souhaitons pas être un acteur majeur du marché des compagnies maritimes de vracs secs ou gagner de l’argent sur ce segment », a expliqué le directeur du marketing du groupe, Pedro Gutemberg. La stratégie du groupe est plutôt tournée vers l’alliance. « Nous souhaitons surtout éviter de voir nos coûts logistiques grimper vertigineusement. Toute personne qui veut nouer un partenariat avec nous sera la bienvenue. » Plus précisément, le directeur marketing du groupe insiste sur le souhait de Vale d’avoir un partenaire qui exploitera les navires afin de transporter entre le Brésil, la Chine et les autres clients, les minerais produits par le groupe. Quel partenaire trouver pour réaliser des trafics si ce n’est un armateur chinois? Dès l’annonce de cette information, le groupe Cosco, dont les difficultés financières continuent de faire du bruit dans le Landernau maritime, a été pressenti. Le 6 septembre, un responsable de l’armement chinois a nié toute relation avec le groupe minier brésilien pour un accord sur la flotte de navires: « Je n’ai jamais entendu parler de cela. Je ne pense pas que la direction générale de Cosco ait eu des discussions officielles avec Vale ni de téléconférences », a rapporté Reuters. Il reste, parmi les prétendants chinois, le groupe China Shipping, dont l’activité dans le vrac sec est relativement importante, voire d’autres investisseurs de l’empire du Milieu.

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