Le réveil du volcan Eyjafjöll avait paralysé le trafic aérien mondial en 2010 dopant le transport maritime y compris sur la Corse… En 2011, un autre volcan islandais s’éveille mais cette fois-ci sans impact sur les statistiques de Corsica Ferries qui a transporté 12 000 passagers de moins sur les quatre premiers mois de 2011 entre Bastia, Ajaccio, Toulon et Nice soit 276 099 passagers. En raison de la flambée du prix du combustible, Corsica Ferries a effectué une centaine de traversées en moins mais a augmenté ses parts de marché de 4,3 %, conséquence directe du conflit social du début d’année à la SNCM.
En revanche, la fréquentation a été soutenue entre la Corse et l’Italie avec près de 63 700 voyageurs (+ 23,13 %) ce qui a permis, au final, de clore sur un trafic identique à celui de 2010 avec 339 700 passagers.
S’agissant du trafic de marchandises, Corsica ferries enregistre une hausse de 20,51 % du fret transporté entre le continent et la Corse avec près de 211 390 mètres linéaires chargés et une hausse de 45 % du fret entre la Corse et l’Italie. De janvier à avril, les trafics ont grimpé de 26,45 % avec près de 290 000 mètres linéaires et une part de marché de 32 %.
« L’enseignement principal de ces deux périodes hors saison 2010 et 2011 est que la capacité maritime, et particulièrement l’offre de Corsica Ferries, sont parvenues à absorber le surcroît de passagers dû à la crise aérienne du volcan islandais en avril 2010, et que, par ailleurs, cette même offre de Corsica Ferries, ainsi que la fiabilité de son service, ont permis que les 47 jours de grève de février et mars 2011 de son concurrent n’affectent que peu l’économie corse », a commenté Pierre Mattei, le directeur général de Corsica Ferries.
