Les syndicats de marins et de sédentaires de l’armement P&O Ferries ont rejeté une offre de la direction d’une augmentation de 2 %, alors que le syndicat RMT a recommandé à leurs adhérents d’accepter une augmentation de 3 % de l’armement Stena. Le syndicat Nautilus international, représentant les officiers, n’a pas encore donné sa réponse sur l’offre de Stena qui doit prendre effet le 1er juillet. Une offre qui signifie des diminutions de pouvoir d’achat pour les salariés puisque l’inflation court à 4,4 % en Grande-Bretagne. De nouvelles négociations sont attendues dans les prochaines semaines.
Selon un porte-parole de P&O Ferries, interrogé par le quotidien Lloyd’s List, l’austérité imposée par le gouvernement britannique est douloureuse et l’armement doit continuer de considérer les éléments de base de ses coûts. Steve Todd, représentant le syndicat RMT, a demandé à l’armement de reconsidérer son offre. « Les salariés n’ont pas eu d’augmentations décentes ces dernières années, si vous souhaitez conserver un personnel de qualité, vous devez envisager une amélioration réaliste. »
L’offre de 3 % aux quelque 600 à 700 marins et ouvriers portuaires travaillant pour Stena au Royaume-Uni fait suite à un refus d’une précédente proposition à 2 %. L’armement, qui opère des pétroliers, des rouliers et des ferries, a aussi introduit un gel temporaire des salaires de la direction.
Dans le même temps, quelque 150 officiers et 250 personnes sous contrat font face à de nombreux doublons dans la flotte auxiliaire de la marine militaire. Une flotte civile au service de la Royal Navy qui fait les frais des mesures d’austérité du gouvernement. Un plan de départ volontaire a été mis en place mais n’a pas reçu le nombre de candidats nécessaires. Le syndicat Nautilus a écrit au gouvernement britannique pour lui demander de reconsidérer ses réductions de personnels, alors que l’autre syndicat, RMT, a préconisé un vote pour des mouvements de grève si d’autres départs obligatoires sont déclarés.