Le rapport du courtier français portant sur 2010 note que, dans la croisière également, l’année a été meilleure que prévue: la demande s’est accrue de 7 % en ligne avec la moyenne de la croissance des vingt dernières années. Moteur du secteur depuis plus de 30 ans, le marché américain représente plus de 60 % de la demande. Mais sa croissance tend à se ralentir, sans doute due à une certaine maturité avec un taux de pénétration de l’ordre de 3 %. Par contre, la demande européenne progresse de plus de 10 %. Elle représente plus de 30 % de la demande mondiale. Le Brésil, l’Australie et la zone Pacifique progressent. Selon l’étude réalisée pour le compte du Conseil national (français) du tourisme, en 2009, la demande européenne était estimée à 5 millions de croisiéristes: 1,5 million de Britanniques, plus d’un million d’Allemands, 800 000 Italiens, 587 000 Espagnols et environ 347 000 Français (JMM du 17/12/2010, p. 10). Quatre compagnies embarquent 80 % des croisiéristes français: Costa (filiale de Carnival depuis 1997), MSC Croisières (l’un des tout premiers clients de la France par le nombre de paquebots que le groupe Genevoix a acheté directement ou non aux Chantiers de l’Atlantique), Louis Cruises et Croisières de France (filiale de l’Espagnol Pullmantur contrôlé par l’Américain Royal Carribean). Toujours selon l’étude française, Costa et MSC présentent ensemble les deux tiers du marché émetteur français: 160 000 pax pour la première et 63 000 pax pour le seconde. Louis Cruises est loin derrière à 30 000 pax. Côté réceptif, de nombreux ports métropolitains profitent de la croissance, alors que les Antilles françaises poursuivent leur effondrement.
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