Depuis la fin du mois de février 2011, les taux des Ice Class Aframax sur les routes de la mer Baltique présentent des niveaux qui n’ont plus été atteints depuis les années 2005 et 2006. De proches de zéro à la fin du mois de janvier, les taux journaliers de ces navires frôlent les 25 000 $ à 30 000 $ par jour, a relevé Gibson dans sa dernière lettre d’information. Une évolution largement liée aux sévères conditions météorologiques qui ont permis la navigation de ces navires. La flotte d’Ice Class Aframax demeure toutefois encore restreinte malgré les constructions de ces dernières années. La conjonction de la possibilité de transport et un manque de navires poussent d’autant plus les taux à la hausse, souligne Gibson. L’étude des taux sur les cinq dernières années montre qu’entre décembre et avril, ces derniers se situent en moyenne entre 5 000 $ et 15 000 $ par jour. Ils évoluent actuellement à environ le double de ces niveaux. Il est bien difficile de pronostiquer l’évolution dans les prochaines semaines, mais la tendance pourrait continuer sur des prix élevés, avance Gibson. Et à plus long terme, la demande d’Ice Class Aframax devrait également augmenter, en lien avec l’exploitation programmée des ressources pétrolières situées en Arctique combinée à des écarts climatiques de plus en plus marqués.
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Les Ice Class Aframax profitent de l’hiver
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