Le 10 février, la réunion entre le ministère du Développement économique du gouvernement de Sylvio Berlusconi et les syndicats devrait ouvrir la dernière ligne droite de la privatisation de Tirrenia et Siremar. Au cours de cette réunion, le ministère doit présenter les conditions dans lesquelles Tirrenia et Siremar seront privatisées. Selon les différents syndicats italiens, cette réunion ouvre la dernière ligne droite avant la privatisation. « Dans un mois, nous serons fixés sur le sort des deux armements », indiquent les syndicats.
À l’origine prévue le 9 février, cette réunion a été retardée de 24 heures. Pour UIL Trasporti, syndicat italien des transports, ce report pourrait permettre au gouvernement de rassurer le personnel. « Nous ne pensons pas exagérer en considérant que cette rencontre sera une sorte de dernier appel pour tous les personnels intéressés par cette cession », a souligné le secrétaire général d’UIL Trasporti, Giuseppe Caronia.
Le 4 février, l’administrateur judiciaire de l’armement, Giancarlo D’Andrea, a envoyé aux repreneurs potentiels des courriers pour connaître leurs conditions. Ils sont 13 à concourir dont Grandi Navi Veloci, Moby Line, Costantino Tomasos Trasporti Marittimi, ForShip, Frittelli Maritime Group, Gruppo Xtl, Laviosa Minerals, Mediterranea Holding di Navigazione. Quatre fonds d’investissements sont aussi candidats. Il s’agit de Shipping Investments, Strade Blu, Strategic Value Partners et Zao Soyuzneftegas Investmens.