Le 10 janvier, les trois principales centrales syndicales du transport en Italie, UilTrasporti, Filt Cgil et Fit Cisl, ont demandé par courrier l’intervention du président du Conseil du gouvernement italien, Sylvio Berlusconi. « La situation confuse dans laquelle nous trouvons les sociétés de l’ancien groupe Finmare, et notamment Tirrenia et Siremar, dans le cadre de leur privatisation, nous amène à vous demander votre intervention ». Cette demande survient alors que les syndicats ont déjà demandé, le 27 octobre, une rencontre avec le président du Conseil et le ministre des Transports et des Infrastructures. « Une demande restée aujourd’hui sans réponse », notent les syndicats. Les organisations syndicales demandent au président du Conseil la constitution d’une table ronde, « le plus rapidement possible, pour une gestion claire et partagée de la privatisation de l’armement. »
Le 5 janvier, les syndicats ont appelé à une journée de grève le 14 janvier. Après une réunion avec l’administrateur judiciaire de Tirrenia, Giancarlo D’Andrea, le 4 janvier, les partenaires sociaux n’ont pu se mettre d’accord sur les conditions d’un plan de sauvegarde de l’emploi des personnels de l’armement. Selon le secrétaire général d’UilTrasporti, Giuseppe Caronia, la réunion avec l’administrateur de Tirrenia a porté sur l’arrêt de la ligne entre les ports de Bari et celui de Durazzo alors que les syndicats souhaitent négocier sur le plan de licenciement qui devrait toucher une centaine de personnes. Déjà le numéro un du syndicat a noté qu’il s’agit « d’une stratégie pour aller au conflit et ainsi mettre en faillite l’armement. Nous devons porter l’affaire au plus haut de l’État », ont déclaré à ce moment les syndicats.