La découverte récente, dans l’océan Atlantique, de gisements de pétrole en eaux très profondes sous une épaisse couche de sel (dit « pre-sal ») doit permettre au pétrolier brésilien de rejoindre le trio des géants du secteur, derrière l’Américain ExxonMobil et le Chinois Petrochina. Petrobras prévoit en effet une production moyenne de 3,9 millions de barils par jour (bpj) – dont 1 Mbpj extrait des grandes profondeurs – et de 5,4 Mbpj en 2020, contre une moyenne de 2,6 Mbpj aujourd’hui. Pour accompagner ce rythme soutenu de production, le groupe a annoncé la construction de trois ports et de trois aéroports d’ici 2016. En 2014 seront inaugurés l’aéroport New São Tomé (État de Rio de Janeiro) et le port d’Ubu (Espírito Santo); en 2015, un aéroport et un port à Santos; en 2016, un aéroport à Itaguaí (Rio de Janeiro) et un port à Itajaí (Santa Catarina). « La perspective de croissance de la logistique de Petrobras dans les cinq prochaines années est de 100 % », déclare Ricardo Albuquerque Araújo, en charge de l’exploration et de la production du groupe.
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Petrobras étoffe sa logistique
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