La création de ce nouvel opérateur de vracs secs en Inde a été dévoilée par le site internet du journal Times of India. Selon l’article, le groupe serait actuellement en négociation avec des armateurs grecs, turcs, chinois et japonais pour prendre en affrètement quelque huit navires pour une capacité totale de 300 000 tpl sur une période de cinq à huit ans. Selon les analystes, le montant des investissements annoncés, 300 millions de roupies indiennes (5 M€), par le groupe ne correspondent pas aux ambitions affichées.
Nexus travaille aujourd’hui principalement sur le minerai de fer. « Nous sommes une société sous forme de guichet unique pour les acheteurs de matières premières pour l’industrie de l’acier », indique le site internet du groupe. Le groupe a d’ores et déjà des activités logistiques, mais aucune filiale sur le transport maritime. En s’implantant dans le monde maritime du vrac sec en Inde, Nexus s’ouvre un monde ignoré. Peu d’opérateurs indiens disposent de flotte de navire dans les vracs secs. Dans ses explications à la presse, le président du groupe Nexus, Aayush Lohia, a déclaré vouloir aussi intervenir sur le marché du charbon, des céréales et même envisager des extensions sur le pétrole brut et le gaz.