En 2007, le tourisme littoral représentait 40 % des 27,6 Md€ de chiffre d'affaires généré par l'économie maritime française – prise au sens large, c'est-à-dire tout ce qui, de près ou de loin, a un lien avec de l'eau salée –, et 49 % des 486 000 emplois « maritimes », indiquent les Données économiques maritimes françaises 2009, éditées pour la première fois par les Éditions Quæ
Étaient et sont toujours dans le périmètre de consolidation le secteur marchand (produits de la mer, extraction de matériaux marins, production d'énergie, construction et réparation de navires, travaux publics maritimes et fluviaux, câbles sous-marins, industrie parapétrolière et paragazière offshore, tourisme littoral, transport maritime et fluvial et assurances maritimes) et le secteur public non marchand (Marine nationale, intervention publique, protection de l'environnement littoral et marin et la recherche marine). Par contre, souligne l'introduction le secteur bancaire n'a pas été pris en compte cette fois, « faute d'informations suffisantes ». Dommage, car BNP-Paribas et la Société générale sont très (trop peut-être aujourd'hui) impliquées dans le financement de navires. Autre réserve, compte tenu de la lenteur à disposer de données chiffrées, l'édition 2009 porte sur l'année 2007 donc sur une économie qui était dans la partie la plus haute de son cycle. Enfin, ces données sont plus à prendre comme des ordres de grandeur que comme des chiffres précis compte tenu du nécessaire recours à des estimations pour arriver à chiffrer certaines activités. 130 pages format A5 permettent de se faire une idée de la « maritimisation » du pays, de comparer l'évolution des données entre 2005 et 2007 et dans certains cas, de situer le secteur par rapport à ses concurrents étrangers.
c/o INRA RD 10, 78026 Versailles Cedex. http://
25 € + 5 € de frais d'envoi.