Les actionnaires d'Hapag Lloyd, le groupe de tourisme TUI, ont annoncé avoir reçu l'accord du gouvernement de Berlin pour un prêt de 1,2 Md¤. Depuis le mois de juillet, cette aide est en discussion. Elle doit permettre à l'armement de franchir les difficultés économiques actuelles. Le comité du budget du Parlement a posé une condition à cet accord. Les actionnaires de Hapag-Lloyd doivent injecter de nouveaux fonds.
Il est prévu une enveloppe de 923 M¤, dont 700 M¤, qui seront versés sous forme de prêt en parts de « capital hybride ». Cette dernière notion signifie que le prêt ne doit pas être remboursé, ni les intérêts et l'emprunteur ne dispose pas de droits de vote supplémentaires. TUI peut, néanmoins, transformer la moitié de ces parts de « capital hybride » en actions. Une opération qui lui permettrait de passer sa part dans le capital à 49,9 %. « Les actionnaires vont aussi participer à l'effort. Ils apportent des liquidités et une recapitalisation hybride pour consolider la société », ont rappelé des représentants du groupe TUI. « Nous avons le choix entre sécuriser notre investissement de 2,5 Md¤ dans Hapag-Lloyd ou insister sur le remboursement de la dette et, au final courir le risque de voir Hapag-Lloyd devenir insolvable », a déclaré Rainer Feuerhake, directeur financier de TUI. Et le responsable financier de l'armement continue en indiquant soulignant l'amélioration de la performance de l'armement. Les taux de fret affichent des hausses ces derniers temps. Hapag-Lloyd a souffert de la récession économique. Le comité du budget du Parlement a entendu les craintes de l'armement qui pouvait être en redressement judiciaire dès le mois de novembre si aucun prêt n'était accordé. Lors des auditions devant le Parlement, les responsables de l'armement ont indiqué qu'ils prévoient des pertes à hauteur de 600 M¤ en 2009 et 500 M¤ en 2010.