Selon le ministre des Finances du Land de Hambourg, Michael Freytag, cet engagement supplémentaire permettra aux actionnaires de remplir les conditions pour obtenir de l'État fédéral des garanties sur des prêts bancaires de 1,2 Md¤.
« Nous voulons ainsi montrer au gouvernement fédéral que nous sommes entièrement derrière Hapag-Lloyd », a déclaré le ministre. Il a indiqué que cette aide reste sujette à l'approbation du Parlement du Land et que les garanties publiques seront examinées par la commission fédérale chargée du budget puis par la Commission européenne. Le gouvernement fédéral prendra sa décision d'ici à la fin du mois.
Réduction des coûts
Pour bénéficier des garanties du Land et de l'État fédéral, Hapag-Lloyd va devoir également économiser plus 600 M¤ en un an. Pour cela, il va supprimer 120 des 1 100 emplois en Allemagne d'ici à la fin de 2010. En outre, la réduction du temps de travail, commencée en mai, sera prolongée jusqu'à fin avril 2010. Enfin, les salaires annuels des dirigeants seront diminués de 20 % et ceux du reste du personnel de 5 %.
Ce plan de réduction des coûts doit être approuvé par un vote des salariés. « Nous nous attendons à ce que plus de 99 % d'entre eux donnent une réponse favorable, afin d'assurer l'avenir de l'armement et par conséquent de leurs emplois », a déclaré Dieter Lubkemann, président du conseil des salariés. Ces garanties seront également réparties entre le Land et l'État fédéral. Les actionnaires pourront alors convertir les dettes et créances de l'armement en actions. Parmi eux, figurent le groupe allemand de tourisme TUI et le groupe d'investisseurs, tous allemands, Albert Ballin. Enfin, les analystes financiers anticipent l'annonce de lourdes pertes par Hapag-Lloyd.