La partie transport a vu ses recettes légèrement progresser à 2,6 Md$ au 30 juin, contre 2,5 Md$ un an auparavant. Celles de la partie production ont considérablement baissé à 4 Md$, contre 7,2 Md$. Le bénéfice d'exploitation de la première a légèrement baissé à 741 M$ contre 772 M$, mais celui de la seconde a été divisé par deux : 3,2 M$ contre 6,1 M$. Les résultats après impôts se sont effondrés : 178 M$ contre 810 M$ pour la première et 504 M$ contre 1,3 Md$ pour la seconde.
La baisse de la demande sur les marchés de transport et de l'offshore n'a eu qu'un effet limité en raison de la couverture contractuelle élevée pour 2009. Par contre, le prix moyen du baril de pétrole Brent est tombé à 52 $ au premier semestre 2009, contre 109 $ un an auparavant.
Mærsk Tankers a terminé le semestre avec une baisse de 115 M$, contre un bénéfice de 194 M$ il y a un an. Il l'attribue à des pertes sur la vente de navires et des provisions pour des contrats d'affrètement (156 M$ en tout) et au coût de l'intégration (17 M$) de l'armement suédois Broström, racheté pour 500 M$. Plusieurs mesures de réduction des coûts ont été lancées au premier semestre.
Mærsk Drilling and Mærsk FPSO a obtenu un bénéfice net de 120 M$ (179 M$). La chute des prix du pétrole au second semestre 2008 et les difficultés du marché financier se sont répercutées sur les activités d'exploration et de développement des compagnies pétrolières et sur la demande de plates-formes de forage et de nouveaux projets FPSO. La hausse des prix du pétrole au deuxième trimestre 2009 n'a pas encore eu d'effet sur la demande. Ceci et l'augmentation de la capacité ont fait pression sur les taux journaliers des plates-formes de forage. Les taux de fret du gaz naturel liquéfié ont été affectés par les retards de plusieurs projets prévus pour le premier semestre et la mise en service de navires neufs. La plus grande partie des plates-formes de Mærsk Drilling sont employées jusqu'à la fin de l'année. Toutes les unités de FPSO sont affrétées pour des contrats de longue durée, dont le premier expire en 2011. Tous les méthaniers sont affrétés sur des durées moyennes ou longues.
Au 30 juin, la flotte totalisait 11 plates-formes auto-élévatrices, 2 semi-submersibles, 10 barges de forage, 4 unités FPSO/FGSO et 6 méthaniers.
Mærsk Supply Services a réalisé un bénéfice net de 160 M$ (+ 9 %), grâce à une activité accrue et des taux moyens plus élevés. La couverture contractuelle a été grandement assurée jusqu'à la fin de l'année.
Au 30 juin, la flotte comprenait 42 mouilleurs d'ancres, 11 navires de servitude et 3 autres unités.
Les autres activités pétrolières et gazières ont été affectées par la division par deux du prix du pétrole d'un semestre à l'autre. Pour les compenser, Mærsk a alors dû renégocier des contrats, retarder des investissements marginaux et réduire les coûts d'exploitation. Sa production de gaz et de pétrole a atteint 81 millions de barils équivalents pétrole au premier semestre, soit une hausse de 8 % pour compenser les investissements et les coûts. En outre, 50 nouveaux puits sont entrés en exploitation. La production a progressé de 34 % à 44 millions de barils au Qatar, mais devrait diminuer en raison des restrictions imposées par Qatar Petroleum. Elle a baissé de 4 % à 17 millions de barils dans la partie danoise de la mer du Nord et de 6 % à 7,1 millions de barils en Grande-Bretagne. En Algérie, la production, qui a atteint 5,3 millions de barils (- 9 %), sera affectée par les restrictions imposées par les autorités. Au Kazakhstan, la production a légèrement augmenté à 5,3 millions de barils, grâce à l'entrée en exploitation de nouveaux puits du site de Dunga.
Au cours du premier semestre, douze puits ont été explorés en Angola, au Danemark, au Kazakhstan, en Norvège, à Oman, en Grande-Bretagne et aux États-Unis (golfe du Mexique). Des forages exploratoires sont en cours en Angola, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Les coûts d'exploration sont restés stables à 303 M$ contre 302 millions un an auparavant.