Ces déchets que la Chine ne veut pas officiellement

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Du 26 au 28 mai, sur l'un des terminaux du Grand port maritime de Marseille, plusieurs fonctionnaires des Douanes, de la protection civile, de l'Environnement etc. étaient particulièrement attentifs à l'ouverture des portes de 20 conteneurs destinés à la Chine. C'est à la suite d'un ciblage documentaire portant sur 600 conteneurs que l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) a désigné les boîtes « douteuses » disant contenir des déchets. Certains contenaient effectivement des déchets métalliques ; d'autres, de vieilles radiographies argentiques ; d'autres encore, des plaques de silicium. Mais le problème résidait dans le fait que la Chine avait officiellement déclaré qu'elle ne voulait pas recevoir sur son territoire certains types de déchets qui, justement, se trouvaient dans 15 conteneurs. Ces derniers ont donc été immobilisés à quai, le temps nécessaire à l'organisation de leur retour chez les expéditeurs nord européens. C'est ce genre de détail qui peut attirer l'attention des enquêteurs de l'OCLAESP. En effet, pourquoi des chargeurs nord européens chargent-ils à Marseille des conteneurs destinés à la Chine ? Par manque de dessertes au départ d'Anvers ou de Rotterdam ?

Ce type d'opération est lourd à monter car il faut tout prévoir, y compris le pire ; d'où la présence d'une équipe de lutte contre les risques NRBC (nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques). Cependant, dans cette opération, aucun conteneur ne contenait des déchets réellement et immédiatement dangereux.

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