Le bénéfice par action a bondi de 95 % à 512 cents (0,38 ¤), malgré la baisse des trafics de fret sur l'Afrique du Sud. Toutes les divisions se sont bien comportées, mais le transport maritime a été le plus gros contributeur grâce à son niveau élevé de couverture, à la hausse des taux de fret pour les vracs solides et liquides, aux gains exceptionnels sur la vente de navires et à la baisse du rand par rapport au dollar. Selon son directeur général Alan Olivier, Grindrod va investir 3,2 Mds de rands (239 M¤) au cours des trois prochaines années, dont 2,8 Mds de rands (209 M¤) dans l'achat de navires. Le reste sera consacré à l'acquisition de terrain, terminaux, équipements et véhicules. En outre, le groupe dispose de liquidités d'un montant de 2,4 Mds de rands (179 M¤) qui lui permettront d'acheter au bon moment au meilleur prix.
Par ailleurs, Grindrod maîtrise les coûts de sa flotte et dispose de contrats d'affrètement solides. Il entend profiter des opportunités offertes aux entreprises privées lors de la privatisation du transport ferroviaire, actuellement exploité par l'organisme public Transnet.