Les déboires de SpeedFerries

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Le tribunal de l'Amirauté (Admiralty Court) a autorisé la vente du catamaran SpeedOne de l'armement britannique SpeedFerries en faillite.

Ce dernier doit plus de 10 M£ (10,8 M¤) à la Bank of Scotland, 1,4 M£ (1,5 M¤) à Incat Australia, 400 000 £ (433 000 ¤) à un actionnaire particulier, 100 000 £ (108 000 ¤) d'arriérés de salaires à l'équipage du navire et 1 M¤ à des intérêts français du port de Boulogne. Toutefois, le produit de la vente du SpeedOne ne suffira pas à éponger toutes ses dettes. Le catamaran de 86 m, construit au chantier Incat en 1997 lui avait été racheté pour 13,5 M£ (14,6 M¤), est estimé aujourd'hui au mieux à 11 M£ (11,9 M¤). Il est sous séquestre à Tilbury depuis le placement de SpeedFerries sous administration judiciaire, en novembre 2008, et dont la faillite résulte de la hausse des prix des soutes et de la chute de ses recettes.

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